SAOUL DE SANG by Tratre Clin Lyrics
Toile de gouache où s’écoulent les combats :
Carnaval de carnage où pleuvent les coups bas
Carne avale la rage éthylique au corps las
D’autres carnes où s’arrachent à jamais les Horlas
Sur ce champ de bataille éventré par la messe
Le gout de l’agonie gît où les Kères naissent
Au dos rouge chandail, ces reines de la peste
D’envie ôtent la vie de leurs bouches d’herpès
Ces furies de la nuit ont l’horreur en extase
Un fort glas comme bruit et l’extase en horreur
Le parfum qui les suit un ersatz d’épectase
La vérole le fruit qui répand leur odeur
Là au déclin de l’œil quand la vitre se floute
Elles observent du seuil l’Outrenoir s’étioler
Saoulées du vin du deuil, un cadavre comme outre
L’aorte goutte à goutte a rempli les pichets
Si par gros appétit, pleines d’avidité
Mettons qu’elles désirent plus d’âme à marchander
Quand la rixe est finie où vont-elles les trouver ?
Les derniers qui expirent ne sont pas les premiers
Il faudra que l’on fuît loin des draps de Morphée
Car le sommeil, lui, luit pareil aux macchabées
Quand la prison de chair dort, on peut se tromper :
La narcose ou la mort se ressemble d’emblée
Carnaval de carnage où pleuvent les coups bas
Carne avale la rage éthylique au corps las
D’autres carnes où s’arrachent à jamais les Horlas
Sur ce champ de bataille éventré par la messe
Le gout de l’agonie gît où les Kères naissent
Au dos rouge chandail, ces reines de la peste
D’envie ôtent la vie de leurs bouches d’herpès
Ces furies de la nuit ont l’horreur en extase
Un fort glas comme bruit et l’extase en horreur
Le parfum qui les suit un ersatz d’épectase
La vérole le fruit qui répand leur odeur
Là au déclin de l’œil quand la vitre se floute
Elles observent du seuil l’Outrenoir s’étioler
Saoulées du vin du deuil, un cadavre comme outre
L’aorte goutte à goutte a rempli les pichets
Si par gros appétit, pleines d’avidité
Mettons qu’elles désirent plus d’âme à marchander
Quand la rixe est finie où vont-elles les trouver ?
Les derniers qui expirent ne sont pas les premiers
Il faudra que l’on fuît loin des draps de Morphée
Car le sommeil, lui, luit pareil aux macchabées
Quand la prison de chair dort, on peut se tromper :
La narcose ou la mort se ressemble d’emblée