ODIEUSES ODES by Tratre Clin Lyrics
Des Nephilims dans des nefs illimitées
Chantant l’énochien, le connaissant sans l’imiter
Le langage eunuque au détour de la glotte
Un flot d’hystérie sur lequel la langue flotte
Pas de symphonie mais des images idiotes
Des rimes d’ignominie pour un odieux despote
Qui soulignent l’infamie, l’arrangent d’une litote
Quand l’abime amnistie la sottise Iscariote
S’ils étaient une fleur, ils seraient un chrysanthème
S’ils étaient un chant, ils seraient un cri sans thème
S’ils étaient un hymne ils seraient de la crise l’anthem
Mais s’ils étaient humains, ils ne seraient plus les mêmes
Ces anges arrogants à la gorge agaçante
Sirène du mépris à la langue harassante
À la Cène épris se gavant d’épouvante
N’ont pour seul armement que leurs voix qui déchantent
Holocauste oral tel Babel et sa démise
Ce blockhaus vocal sur le verbe à la main mise
Apostolat d’élocution pour un peuple qui se divise
Et qui postule aux élections des androgynes qui médisent
Vos voix un vent crypté et incompréhensible
O sophiste céleste aux paroles insensibles
Visites nos rêves que nos délires te ternissent
Ou préfères-tu que la miséricorde t’éternise ?
Chantant l’énochien, le connaissant sans l’imiter
Le langage eunuque au détour de la glotte
Un flot d’hystérie sur lequel la langue flotte
Pas de symphonie mais des images idiotes
Des rimes d’ignominie pour un odieux despote
Qui soulignent l’infamie, l’arrangent d’une litote
Quand l’abime amnistie la sottise Iscariote
S’ils étaient une fleur, ils seraient un chrysanthème
S’ils étaient un chant, ils seraient un cri sans thème
S’ils étaient un hymne ils seraient de la crise l’anthem
Mais s’ils étaient humains, ils ne seraient plus les mêmes
Ces anges arrogants à la gorge agaçante
Sirène du mépris à la langue harassante
À la Cène épris se gavant d’épouvante
N’ont pour seul armement que leurs voix qui déchantent
Holocauste oral tel Babel et sa démise
Ce blockhaus vocal sur le verbe à la main mise
Apostolat d’élocution pour un peuple qui se divise
Et qui postule aux élections des androgynes qui médisent
Vos voix un vent crypté et incompréhensible
O sophiste céleste aux paroles insensibles
Visites nos rêves que nos délires te ternissent
Ou préfères-tu que la miséricorde t’éternise ?