Moyen-âge by Tintamare Lyrics
R’garde-les donc même si j’sais qu’on les voit pas
Ça fait longtemps que l’aristocratie porte pu d’couronne
Pis quand qu’ça crève ça s’tappe son honneur din médias
Qui citent « Un grand homme économique mercenaire d’État »
Eux i’ parlent le langue des chiffres
Les chiffres qui vont d’0 à 10
Non arrête à 9 on les aime mieux après ‘a virgule
Leur syntaxe de phrase c’est d’te perdre dans le calcul
Multiplier le coût d’la vie et surtout celui d’la dîme
R’garde les autres c’est eux qui rentrent dans l’jeu
C’est eux-autres qui font qu’tout reste a pas l’choix d’jouer
Employés plein temps à sa seigneurie
I’s’y vouent leurs vies contre un peu d’sécurité
Eux i’ parlent de ci et un peu d’ça
I’essayent le jargon royal mais ça leur fait pas
Fa’que ça essaie un complément su’l’sport, l’art pis l’or
Mais en gros c’est « Quelle météo y fait dehors? »
Dans un donjon tu sais pas quelle météo i' fait dehors
R’garde-nous ben parce qu’on est tout c’qui reste
Pour contrer la nouvelle servitude volontaire
Troubadours sorcières et pilleurs barbares
On vient péter les barreaux d’leur échelle de valeur
Et pis on parle p’t-êt’ un langage poétique
Ou idéologique tant qu’pour eux ça reste pas éthique
D’échanger les condamnés, d’brûler les nobles sur leur bûcher
Et quand même trouver la beauté de fêter un autre point d’fuite
À leur paradis fiscal, au royaume de la bourse
Croyant pieux aux prières en un latin monétaire
À leur régime féodal leur armoiries en croisade
Comme de souverains suzerains qui mènent les devises en guerre
Ça s’voit qu’on est r’tourné au moyen-âge
L’âge de la classe moyenne des pauvres esclaves et des rois
Ça fait longtemps que l’aristocratie porte pu d’couronne
Pis quand qu’ça crève ça s’tappe son honneur din médias
Qui citent « Un grand homme économique mercenaire d’État »
Eux i’ parlent le langue des chiffres
Les chiffres qui vont d’0 à 10
Non arrête à 9 on les aime mieux après ‘a virgule
Leur syntaxe de phrase c’est d’te perdre dans le calcul
Multiplier le coût d’la vie et surtout celui d’la dîme
R’garde les autres c’est eux qui rentrent dans l’jeu
C’est eux-autres qui font qu’tout reste a pas l’choix d’jouer
Employés plein temps à sa seigneurie
I’s’y vouent leurs vies contre un peu d’sécurité
Eux i’ parlent de ci et un peu d’ça
I’essayent le jargon royal mais ça leur fait pas
Fa’que ça essaie un complément su’l’sport, l’art pis l’or
Mais en gros c’est « Quelle météo y fait dehors? »
Dans un donjon tu sais pas quelle météo i' fait dehors
R’garde-nous ben parce qu’on est tout c’qui reste
Pour contrer la nouvelle servitude volontaire
Troubadours sorcières et pilleurs barbares
On vient péter les barreaux d’leur échelle de valeur
Et pis on parle p’t-êt’ un langage poétique
Ou idéologique tant qu’pour eux ça reste pas éthique
D’échanger les condamnés, d’brûler les nobles sur leur bûcher
Et quand même trouver la beauté de fêter un autre point d’fuite
À leur paradis fiscal, au royaume de la bourse
Croyant pieux aux prières en un latin monétaire
À leur régime féodal leur armoiries en croisade
Comme de souverains suzerains qui mènent les devises en guerre
Ça s’voit qu’on est r’tourné au moyen-âge
L’âge de la classe moyenne des pauvres esclaves et des rois