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Grand boulevard by Tengo John Lyrics

Genre: rap | Year: 2013

[Intro]
Theo Skellington, sur ce genre de boulevard...
Avec mes couche-tards on doute, gars

[Refrain]
Monte dans la gova
On va rider grand boulevard
Sans doute gars, car d'habitude mon clan s'couche tard
On en a vite fait le tour, ça s'bouge habité de doutes
Je crois qu'l'immensité me trouble, là posé dans c'grand boulevard

[Couplet]
Encore un soir de plus, à traîner sous la pluie
Avec mes doutes, navré que j'étouffe à errer toute la nuit
J'anime souvent ma mine quand surgi le creux du soir
Marine doit être une gamine, pour avoir si peur du noir
Peux-tu croire, qu'on nous parle encore de violence raciale
A-t-on oublié tout l'sang versé comme un torrent glacial
Quand j'pense à ça, ça m'fout les boules etjoue des tours tu l'sais
En attendant faut qu'j'trouve des sous
Et qu'goûte épouse et troue l'succès
J'trouve plus d'fresh, mes poches j'les ai vidées
Les doutes surviennent
Les galères j'esquivais mais j'éviter les coups d'justesse
T'as écouter c'qu'on apporte, et t'es encore choqué
Faut qu'le rap nous ouvre la porte
Pour qu'on fasse des morceaux clés
J'adore zoner, étouffe mes craintes 'vec un gros joint
Et J lo m'rejoint, dans une chambre désordonnée
Lorsque l'espoir s'éveille, et qu'les étoiles s'éteignent
Alors j'déploie mes ailes, pour qu'j'gratte des textes de haute volée
Clope au bec 'vec l'équipe, sur le quai du métro
Poches trouées, frénétique, j'fume et j'rêve d'une belle go
Décoller d'l'école et arrêter de déconner
Récolter les trophées dorés avec mes collègues
On m'surnomme le squelette, le surhomme obsolète
En fait j'suis aigri et quand j'écris je fusionne 'vec les lettres
Même quand le spleen prend fin
Des larmes coulent comme des perles de pluie
J'taffe des textes à temps plein, quand j'ai besoin d'faire le vide
J'erre le visage marqué par la solitude
J'ai qu'la drogue cette jolie pute pour atténuer ma folie pure
A Paname j'me balade le temps défile et j'en vois la durée
Le mic j'le patate le shit j'l'effrite et j'envoie la purée
Tant d'soirs à m'buter, à croire que j'n'aime pas la vie
Solitaire, peu solidaire à croire que j'n'ai pas d'amis
Pas d’abîme, j'assassine, mic calciné ça m'fascine
Avachi, j'taffe la rime, chaque ligne est un cataclysme
Et c'est mon quotidien, traîner dans nos p'tits liens
Ressentir un vide, m'isoler vite quand je ne produis rien
Car j'aime le rap bien qu'ça m'détruise et m'dépasse peut-être
Que ça m'déprime, me maîtrise et qu'l'espoir se perd
J'sais qu'j'vais croire que j'ai une chance de percer dans c'truc
De bercer l'instru, d'baiser l'intrus, et qu'j'exploite mes rêves
J'compte beaucoup sur l'futur, pour carrer mes bêtes de failles
Juste besoin d'quelques mesures, pour claquer des 16 de tailles
[Refrain] x2