Tendors pas by TeTroiT Lyrics
Agentom :
Longtemps dans ma vie je me suis couché tard
J’avais peur de mes parents et des bruits de bouches éparts
Comme une honte d’entendre ça et puis d’se toucher l’dard
Donc j’écrivais des couplets un peu méchants tous les soirs
A l’époque j’étais serein j’étais sous pétard
Jusqu’à ce qu’un camé vienne me faire tester du crack, salopard
J’ai vu l’enfer des pantins en costard, des femmes enceintes des clochards
T’endors pas sur ton zbar ou tu feras des cauchemars
On est tous condamnés à être condamnables, c’est vrai
Moi j’ai commencé à table
Ou c’est l’daron qui commande et qui sert les plats
Du sang dans ton liégeois quand il pète des câbles
Parle mal habille toi bien pour sauver ta dignité
Devient clochard ou ministre si tu fuis les responsabilités
Va te dépister si ça t’irrite, montre ton doigt ou tes seins si t’as de quoi militer
Ou contemple notre époque te limiter
T’endors pas tu perdras ton bonheur
On t’arrache de n’importe quel piédestal, il reste ton vocodeur
T’inquiète pas on te parle parceque t’as de la valeur ou parceque t’es baisable
Et on t’écoute si t’as des followers
Partout où t’as merdé tu laisseras des traces
Profondes, tenaces
T’excite pas, qu’est ce qu’il y a ? on t’a dit je t’aime sous alcool, sous drogue ou sous la menace
Du lundi au vendredi on va à l’abattoir
Avec ta boss la grosse truie tes problèmes elle veut pas savoir
C’est plutôt prends ton SMIC, achète ton mac et va t’assoir
A part des clopes des deadlines et des cernes y’a rien à voir
Si tu veux pas taffer pour des immondices taff ton flow pour les inonder
Ou invente un truc de fou de préférence au Zyklon B
Les plus téméraires sont morts mais ils l’ont fait
T’as trompé ta meuf j’espère que t’as pris ton pied
C’qu’il y a de mieux c’est les excès mais t’es casé t’es pacsé
T’es castré mon gars, elle a tes accès
C’est déjà trop tard pour tout effacer, elle sait
Elle attendra que tu mentes pour crever l’abcès
Et toi, quitte le, fais la maligne tant que t’es bonne
Passé 40 ans t’es bonnes à jeter
Ne relève plus jamais la tête une fois ton smartphone acheté
Les enfants d’Alep sont plus mignons sur un écran HD
J’préfère nier tout ça et m’endormir dans ma clémente lâcheté
Dr. Hadibal :
Ici s'arrête la route, les gars du pays ont perdu la boule
Traverse la foule qui frémit comme la mer sous la houle
Les gens sont heureux, les gens sont dérangés, sont dangereux
Les jeunes ont tous l'air drogués, c'est l'hiver dans leurs yeux fangeux
C'est la République, l'Humanité... c'est chié
Tout ça craque en un instant, baisés sont vos décrets
Tu le sais depuis la cour de récré, d'instinct
Colis piégé, mieux vaut être très loin... ou très près
Djellaba, barbe en collier, tes yeux restent accrochés
T'as peur ? Tu t'fais facho, mais si c'est ton heure tu t'fais faucher
Sois français sois gaucho, gaulois comme un clocher
– Sois vivant, soit prudent, sois rentré à temps
– Sois émerveillé, efféminé sous ton carré Hermès
– Sois déterminé, amphétaminé tel un CRS
Ami, sens-tu la merde qu'on fouille la terre qu'on creuse, les morts qu'ils serrent contre eux
Toujours plus nombreux, plus nombreux... Nombreuses
Les minettes bien organisées, qui se feront Bataclaniser
La violence ne fait même plus violence, tout est banalisé
J'te vois dans l'en-tête d'un dossier classé, avec ou sans tête
Pourrir dans une enquête, ou périr en bon chrétien dans un Colisée
T'endors pas ! Dix mille ans qu'le pays est alcoolisé
Chaque nuit les sirènes hurlent dans les alizées
Le sang brunit au pied des autels fumants, c'est l'Odyssée
Nous sommes nés pour le sacrifice, nous sommes prêts à agoniser
On s'endort pas ! Debout les paralysés
Âge, profession, qualité, parle-moi tant que ton cœur bat
Pleure pas, bois donc, tant qu'tu peux encore boire
L'ivresse est notre espoir à nous autres, notre or noir
Tout-à-coup le décor te tourne autour, couleurs en semi-teintes
Cinq heures nuit autoroute, réflexes éteints, t'as bu six pintes
T'endors pas, sous tes yeux l'Occident croule, sous un ciel crayeux
Le rap aura été son chant du cygne, son râle glaireux
Longtemps dans ma vie je me suis couché tard
J’avais peur de mes parents et des bruits de bouches éparts
Comme une honte d’entendre ça et puis d’se toucher l’dard
Donc j’écrivais des couplets un peu méchants tous les soirs
A l’époque j’étais serein j’étais sous pétard
Jusqu’à ce qu’un camé vienne me faire tester du crack, salopard
J’ai vu l’enfer des pantins en costard, des femmes enceintes des clochards
T’endors pas sur ton zbar ou tu feras des cauchemars
On est tous condamnés à être condamnables, c’est vrai
Moi j’ai commencé à table
Ou c’est l’daron qui commande et qui sert les plats
Du sang dans ton liégeois quand il pète des câbles
Parle mal habille toi bien pour sauver ta dignité
Devient clochard ou ministre si tu fuis les responsabilités
Va te dépister si ça t’irrite, montre ton doigt ou tes seins si t’as de quoi militer
Ou contemple notre époque te limiter
T’endors pas tu perdras ton bonheur
On t’arrache de n’importe quel piédestal, il reste ton vocodeur
T’inquiète pas on te parle parceque t’as de la valeur ou parceque t’es baisable
Et on t’écoute si t’as des followers
Partout où t’as merdé tu laisseras des traces
Profondes, tenaces
T’excite pas, qu’est ce qu’il y a ? on t’a dit je t’aime sous alcool, sous drogue ou sous la menace
Du lundi au vendredi on va à l’abattoir
Avec ta boss la grosse truie tes problèmes elle veut pas savoir
C’est plutôt prends ton SMIC, achète ton mac et va t’assoir
A part des clopes des deadlines et des cernes y’a rien à voir
Si tu veux pas taffer pour des immondices taff ton flow pour les inonder
Ou invente un truc de fou de préférence au Zyklon B
Les plus téméraires sont morts mais ils l’ont fait
T’as trompé ta meuf j’espère que t’as pris ton pied
C’qu’il y a de mieux c’est les excès mais t’es casé t’es pacsé
T’es castré mon gars, elle a tes accès
C’est déjà trop tard pour tout effacer, elle sait
Elle attendra que tu mentes pour crever l’abcès
Et toi, quitte le, fais la maligne tant que t’es bonne
Passé 40 ans t’es bonnes à jeter
Ne relève plus jamais la tête une fois ton smartphone acheté
Les enfants d’Alep sont plus mignons sur un écran HD
J’préfère nier tout ça et m’endormir dans ma clémente lâcheté
Dr. Hadibal :
Ici s'arrête la route, les gars du pays ont perdu la boule
Traverse la foule qui frémit comme la mer sous la houle
Les gens sont heureux, les gens sont dérangés, sont dangereux
Les jeunes ont tous l'air drogués, c'est l'hiver dans leurs yeux fangeux
C'est la République, l'Humanité... c'est chié
Tout ça craque en un instant, baisés sont vos décrets
Tu le sais depuis la cour de récré, d'instinct
Colis piégé, mieux vaut être très loin... ou très près
Djellaba, barbe en collier, tes yeux restent accrochés
T'as peur ? Tu t'fais facho, mais si c'est ton heure tu t'fais faucher
Sois français sois gaucho, gaulois comme un clocher
– Sois vivant, soit prudent, sois rentré à temps
– Sois émerveillé, efféminé sous ton carré Hermès
– Sois déterminé, amphétaminé tel un CRS
Ami, sens-tu la merde qu'on fouille la terre qu'on creuse, les morts qu'ils serrent contre eux
Toujours plus nombreux, plus nombreux... Nombreuses
Les minettes bien organisées, qui se feront Bataclaniser
La violence ne fait même plus violence, tout est banalisé
J'te vois dans l'en-tête d'un dossier classé, avec ou sans tête
Pourrir dans une enquête, ou périr en bon chrétien dans un Colisée
T'endors pas ! Dix mille ans qu'le pays est alcoolisé
Chaque nuit les sirènes hurlent dans les alizées
Le sang brunit au pied des autels fumants, c'est l'Odyssée
Nous sommes nés pour le sacrifice, nous sommes prêts à agoniser
On s'endort pas ! Debout les paralysés
Âge, profession, qualité, parle-moi tant que ton cœur bat
Pleure pas, bois donc, tant qu'tu peux encore boire
L'ivresse est notre espoir à nous autres, notre or noir
Tout-à-coup le décor te tourne autour, couleurs en semi-teintes
Cinq heures nuit autoroute, réflexes éteints, t'as bu six pintes
T'endors pas, sous tes yeux l'Occident croule, sous un ciel crayeux
Le rap aura été son chant du cygne, son râle glaireux