Paysage by Reynaldo Hahn Lyrics
À deux pas de la mer qu'on entend bourdonner
Je sais un coin perdu de la terre bretonne
Où j'aurais tant aimé, pendant les jours d'automne
Chère, à vous emmener !
Des chênes faisant cercle autour d'une fontaine
Quelques hêtres épars, un vieux moulin désert
Une source dont l'eau claire a le reflet vert
De vos yeux de sirène;
La mésange, au matin, sous la feuille jaunie
Viendrait chanter pour nous, et la mer nuit et jour
Viendrait accompagner nos caresses d'amour
De sa basse infinie
Je sais un coin perdu de la terre bretonne
Où j'aurais tant aimé, pendant les jours d'automne
Chère, à vous emmener !
Des chênes faisant cercle autour d'une fontaine
Quelques hêtres épars, un vieux moulin désert
Une source dont l'eau claire a le reflet vert
De vos yeux de sirène;
La mésange, au matin, sous la feuille jaunie
Viendrait chanter pour nous, et la mer nuit et jour
Viendrait accompagner nos caresses d'amour
De sa basse infinie