ADN by Pirate Lyrics
[Paroles de "Pirate 182"]
[Intro]
C'est bon là ?
Le temps passe mais rien n'a changé
1.8.2, ouais, c'est grincheux
Hey, hey
[Couplet unique]
Le temps passe mais rien n'a changé, même chez moi, j'me sens étranger
Quand j'vois un renoi qui court, j'fais la même par peur d'me manger plusieurs bastos par un gardien d'la paix
En temps d'guerre, j'ai quelques assoc', mes frères manquent à l'appel
Chez les blancs, j'suis un noir, chez les noirs, j'suis un blanc
Le cul entre deux chaisеs, j'aimerai m'asseoir sur un banc mais pas celui dеs accusés
Donc j'ai préféré la musique, y avait que ça pour m'éviter d'aller travailler à l'usine
Y a drah : personne qui sépare, j'suis dans ta re-m' comme César
On médite en quatre saisons, en espérant qu'on nous épargne
Plus de bénéf', plus de 'los, plus de clients, plus de doses
Dans ma cité c'est la jungle, y a de plus en plus de fauves, fils de pute
J'vous raconte mon histoire, bats les couilles de vos épopées
Celui qui remportera la guerre, au final, c'est l'plus Glocké
Et j'les baise constamment, obligé d'constater : on bosse deux fois plus qu'avant en attendant Booska-P
J'ai surfé sur la vague avant d'savoir ramer (ah ouais), j'ai rappé sur du rap avant d'savoir rapper
Et à la base, on était plus que ça, mais comme un amputé, on a perdu des membres, on a perdu des mecs de la cité, bah ouais
J'écris l'bitume avec une plume, j'comprends qu'tu t'fasses un sang d'encre
Mon ADN restera dans l'rap parce que j'vais l'braquer sans gants
"Est-ce qu'on s'reverra un jour ?" : c'est la question que j'me pose
Le jour où j't'ai vu partir, [?] s'est mis sur pause
Ici, les nuages sont gris parce que là-bas tout est rose
"C'est l'enfer ou l'paradis ?" : c'est la question que j'me pose
On vise le fond du filet, on n'a plus l'temps d'mettre des feintes
On sourit toute la journée, le soir, on pleure nos défunts
Ah, même si j'meurs de faim, j'ai mes principes et ma foi
Jamais j'mangerai chez celui qui ira l'crier sur tous les toits
Le cœur est lourd, mes mots sont pesés
On voit les choses en grand, les yeux sont cernés
Excès d'vitesse, personne pourra nous mettre le moindre frein
J'finis comme ça, j'm'en bats les couilles, j'ai même pas d'refrain (même pas d'refrain)
[Intro]
C'est bon là ?
Le temps passe mais rien n'a changé
1.8.2, ouais, c'est grincheux
Hey, hey
[Couplet unique]
Le temps passe mais rien n'a changé, même chez moi, j'me sens étranger
Quand j'vois un renoi qui court, j'fais la même par peur d'me manger plusieurs bastos par un gardien d'la paix
En temps d'guerre, j'ai quelques assoc', mes frères manquent à l'appel
Chez les blancs, j'suis un noir, chez les noirs, j'suis un blanc
Le cul entre deux chaisеs, j'aimerai m'asseoir sur un banc mais pas celui dеs accusés
Donc j'ai préféré la musique, y avait que ça pour m'éviter d'aller travailler à l'usine
Y a drah : personne qui sépare, j'suis dans ta re-m' comme César
On médite en quatre saisons, en espérant qu'on nous épargne
Plus de bénéf', plus de 'los, plus de clients, plus de doses
Dans ma cité c'est la jungle, y a de plus en plus de fauves, fils de pute
J'vous raconte mon histoire, bats les couilles de vos épopées
Celui qui remportera la guerre, au final, c'est l'plus Glocké
Et j'les baise constamment, obligé d'constater : on bosse deux fois plus qu'avant en attendant Booska-P
J'ai surfé sur la vague avant d'savoir ramer (ah ouais), j'ai rappé sur du rap avant d'savoir rapper
Et à la base, on était plus que ça, mais comme un amputé, on a perdu des membres, on a perdu des mecs de la cité, bah ouais
J'écris l'bitume avec une plume, j'comprends qu'tu t'fasses un sang d'encre
Mon ADN restera dans l'rap parce que j'vais l'braquer sans gants
"Est-ce qu'on s'reverra un jour ?" : c'est la question que j'me pose
Le jour où j't'ai vu partir, [?] s'est mis sur pause
Ici, les nuages sont gris parce que là-bas tout est rose
"C'est l'enfer ou l'paradis ?" : c'est la question que j'me pose
On vise le fond du filet, on n'a plus l'temps d'mettre des feintes
On sourit toute la journée, le soir, on pleure nos défunts
Ah, même si j'meurs de faim, j'ai mes principes et ma foi
Jamais j'mangerai chez celui qui ira l'crier sur tous les toits
Le cœur est lourd, mes mots sont pesés
On voit les choses en grand, les yeux sont cernés
Excès d'vitesse, personne pourra nous mettre le moindre frein
J'finis comme ça, j'm'en bats les couilles, j'ai même pas d'refrain (même pas d'refrain)