Du thé de Chine ou de Ceylan by Philippe Chatel Lyrics
Etait-ce du thé de Chine ou du thé de Ceylan
Que je buvais alors en t'attendant ?
Dans ce vieux pub anglais bien au nord de Mayfair
Je ne m'en souviens plus je ne m'en souviens guère
La radio annonçait la dernière offensive
Et j'attendais en vain au bord de la Tamise
Ce bateau bien trop vieux qui n'arrivait pas
Je ne t'ai pas revue et l'on ne savait pas
Les Anglais racontaient que la trêve était proche
Ils avaient de l'espoir jusqu'au fond de leurs poches
Tandis que je tissais la toile de l'ennui
Dans un imperméable aux couleurs de la pluie
Tu n'es jamais venue je me souviens très bien
D'avoir jeté mes clefs dans l'herbe d'un jardin
Et je marchais la nuit au milieu de la joie
La guerre était finie - ça n'm'intéressait pas
Je fus rapatrié par un avion des forces
Avec des Parisiens, des Normands et des Corses
Qui brandissaient d'un cœur le drapeau de la paix
Et j'étais seul au monde - personne ne savait
J'ai retrouvé mon père, ma mère et ma maison
Les tickets et les cartes d'alimentation
Et on faisait la queue pour la viande et le pain
Mais je ne mangeais pas, mais je n'avais pas faim
Est-ce du thé de Chine ou du thé de Ceylan
Que je bois chaque jour quand je pense à ce temps ?
J'y réserve toujours un coin de mes journées
Et les gens qui me voient disent que j'aime... le thé
Que je buvais alors en t'attendant ?
Dans ce vieux pub anglais bien au nord de Mayfair
Je ne m'en souviens plus je ne m'en souviens guère
La radio annonçait la dernière offensive
Et j'attendais en vain au bord de la Tamise
Ce bateau bien trop vieux qui n'arrivait pas
Je ne t'ai pas revue et l'on ne savait pas
Les Anglais racontaient que la trêve était proche
Ils avaient de l'espoir jusqu'au fond de leurs poches
Tandis que je tissais la toile de l'ennui
Dans un imperméable aux couleurs de la pluie
Tu n'es jamais venue je me souviens très bien
D'avoir jeté mes clefs dans l'herbe d'un jardin
Et je marchais la nuit au milieu de la joie
La guerre était finie - ça n'm'intéressait pas
Je fus rapatrié par un avion des forces
Avec des Parisiens, des Normands et des Corses
Qui brandissaient d'un cœur le drapeau de la paix
Et j'étais seul au monde - personne ne savait
J'ai retrouvé mon père, ma mère et ma maison
Les tickets et les cartes d'alimentation
Et on faisait la queue pour la viande et le pain
Mais je ne mangeais pas, mais je n'avais pas faim
Est-ce du thé de Chine ou du thé de Ceylan
Que je bois chaque jour quand je pense à ce temps ?
J'y réserve toujours un coin de mes journées
Et les gens qui me voient disent que j'aime... le thé