Poésie Moderne feat Gus by PRT Crew Lyrics
[Couplet 1 : Gus]
Allez vas-y emmène-moi , Allez vas-y envole-toi
Mais ne joue pas le mouton de Panurge mais non mon gars ça urge pas !
J’rap c’est systématique, bientôt un an de pratique
Dans quelques années on bouffera des biftecks en plastique
Plastiqués, comme une bande de Playmobils
Paniqué, comme Black Mamba devant Kill Bill
Abdiqué, comme le peuple qui devient débile
Avec tout ça ma plume est bien en train de perdre le fil
Non je n’ai pas de crew comme le caribou
Qui rappe dans sa grotte pour éviter la meute de loup
Le game n’a plus d’éthique, dans un monde dichotomique
T’es passé sous le bureau de Ruquier pour sortir ton CD
Oui quand je parlais de crew c’était une dédicace au PRT Crew
Une vraie bande de fous remplie de gars bien, de gars d'chez nous
Qui rappent dans la ville, qui graffent dans l’asile
Mais oui crois-moi on rappera jusqu’à la fin de cette vie là
[Refrain x2]
Le rap, poésie des temps modernes
Qu’on pratique tard, regarde nos cernes
On roule sur l’art mais l’argent mène
Les temps sont rares où les gens s’aiment
[Couplet 2 : Ben]
Penses-tu à tous ces gens, qui tous pendus, se jouent du temps
J’en place une tendue pour les vendus qui s’avouent n’être que du vent
On vous a vu claquer des dents, alors savoure cette ère du temps
Les jaloux ont tous calé à l’heure où mieux faire que nous les tente
Ça ne vaut pas la tentation, tant à la place du bien qu’du mal
Quand la volonté fait l’action, le naturel détale de face
T’façon s’forcer de voir le pâle, c’est refusé d’être anormal
L’unicité est morte, je t’invite à rejoindre le bal…
Des semblables, nan sans blagues nous embarquent sans fin
Quand on emballe toutes ces tass’ on s’enjaille en vain
Mais tout s’efface quand t’écrases trop fracass' frangin
Ta mémoire fait le tri et la vie trace son ch’min
Le long des péripéties, frelon, la route est pire qu’épicée
Roulons animés par le doute de voir surgir des képis c’est
Comme se croire avoir le soir, J’dégomme un tarpé dans le noir
Avec l’espoir de voir foirer l’histoire d’un pote dev’nu bâtard
[Refrain x2]
[Couplet 3 : Max]
On sourit jaune à trop fumer, le regard noir et les yeux rouges
Être fleur bleue n’est pas donné quand tu envies la vie d’un bourge
Cette histoire est à l’eau de rose ce que la prose est à nos peaux
D’ailleurs nous sommes à fleur de celles qu’on risque chaque jour pour des euros
Juste la main verte des peaux-rouges, pour que les beaux jours s’ajustent
Que la balance des gros bouge, que celle d’une justice soit juste
La pyramide est magnifique, surtout pour ceux qui au sommet
Assomment d’une somme de somnifères ceux qui ne font que supporter
Car tous ceux qui comptent pour du beurre, n’en verront jamais l’argent
Les autres ont honte et ils se leurrent, les joints se roulent sous leur or
Un soutien-gorge pour les menteurs, une muselière pour les servants
De trop belles toges pour sénateurs qui n’en méritent pas le rang
Du cœur au ventre et sur la main, dedans un poil car y’a la flemme !
L’erreur est entre les humains, du sang au voile et par la haine
On finit tous en cendres à croire que vivre seul c’est vivre heureux..
Mais au lieu de se fendre la poire, on f’rait mieux d’la couper en deux !
[Refrain x2]
Allez vas-y emmène-moi , Allez vas-y envole-toi
Mais ne joue pas le mouton de Panurge mais non mon gars ça urge pas !
J’rap c’est systématique, bientôt un an de pratique
Dans quelques années on bouffera des biftecks en plastique
Plastiqués, comme une bande de Playmobils
Paniqué, comme Black Mamba devant Kill Bill
Abdiqué, comme le peuple qui devient débile
Avec tout ça ma plume est bien en train de perdre le fil
Non je n’ai pas de crew comme le caribou
Qui rappe dans sa grotte pour éviter la meute de loup
Le game n’a plus d’éthique, dans un monde dichotomique
T’es passé sous le bureau de Ruquier pour sortir ton CD
Oui quand je parlais de crew c’était une dédicace au PRT Crew
Une vraie bande de fous remplie de gars bien, de gars d'chez nous
Qui rappent dans la ville, qui graffent dans l’asile
Mais oui crois-moi on rappera jusqu’à la fin de cette vie là
[Refrain x2]
Le rap, poésie des temps modernes
Qu’on pratique tard, regarde nos cernes
On roule sur l’art mais l’argent mène
Les temps sont rares où les gens s’aiment
[Couplet 2 : Ben]
Penses-tu à tous ces gens, qui tous pendus, se jouent du temps
J’en place une tendue pour les vendus qui s’avouent n’être que du vent
On vous a vu claquer des dents, alors savoure cette ère du temps
Les jaloux ont tous calé à l’heure où mieux faire que nous les tente
Ça ne vaut pas la tentation, tant à la place du bien qu’du mal
Quand la volonté fait l’action, le naturel détale de face
T’façon s’forcer de voir le pâle, c’est refusé d’être anormal
L’unicité est morte, je t’invite à rejoindre le bal…
Des semblables, nan sans blagues nous embarquent sans fin
Quand on emballe toutes ces tass’ on s’enjaille en vain
Mais tout s’efface quand t’écrases trop fracass' frangin
Ta mémoire fait le tri et la vie trace son ch’min
Le long des péripéties, frelon, la route est pire qu’épicée
Roulons animés par le doute de voir surgir des képis c’est
Comme se croire avoir le soir, J’dégomme un tarpé dans le noir
Avec l’espoir de voir foirer l’histoire d’un pote dev’nu bâtard
[Refrain x2]
[Couplet 3 : Max]
On sourit jaune à trop fumer, le regard noir et les yeux rouges
Être fleur bleue n’est pas donné quand tu envies la vie d’un bourge
Cette histoire est à l’eau de rose ce que la prose est à nos peaux
D’ailleurs nous sommes à fleur de celles qu’on risque chaque jour pour des euros
Juste la main verte des peaux-rouges, pour que les beaux jours s’ajustent
Que la balance des gros bouge, que celle d’une justice soit juste
La pyramide est magnifique, surtout pour ceux qui au sommet
Assomment d’une somme de somnifères ceux qui ne font que supporter
Car tous ceux qui comptent pour du beurre, n’en verront jamais l’argent
Les autres ont honte et ils se leurrent, les joints se roulent sous leur or
Un soutien-gorge pour les menteurs, une muselière pour les servants
De trop belles toges pour sénateurs qui n’en méritent pas le rang
Du cœur au ventre et sur la main, dedans un poil car y’a la flemme !
L’erreur est entre les humains, du sang au voile et par la haine
On finit tous en cendres à croire que vivre seul c’est vivre heureux..
Mais au lieu de se fendre la poire, on f’rait mieux d’la couper en deux !
[Refrain x2]