Dans ma ville by Octobre Lyrics
Dans ma ville, y'a des belles choses à voir
Toutes sortes d'affaires à découvrir
C'est ben plaisant d'y faire un tour
Les feux de raffineries brûlent au coton
L'argent circule, vive le progrès!
Mais bouche ton nez avant d'y aller
Des filées de monde d'un demi-mille de long
Qui attendent l'autobus en sacrant
Au son d'une fanfare de klaxons
Mille personnes dans une usine
Qui comptent le reste
Des minutes avant le break
Qui pensent à' brosse du samedi soir
Les p'tits enfants vont s'acheter des chips
Avant d'aller jouer aux cowboys
Au cœur d'la ruelle en poubelles
Y'a tellement d'autos qu'il reste
Rien qu'du parfum d'exhaust à respirer
L'asphalte a envahi la terre
La parade des décibels arrive avec les trucks pis les avions
Suivis par les marteaux-pilons
Tous les transistors sont en train de cracher leur musique en canne
Qui dégoutte comme du marshmallow fondu
Les panneaux-réclames sont tellement gros
Qu'le ciel s'est transformé en bière, en cigarettes pis en Pepsi
Les buildings de cent étages
Sont beaux , sont hauts , sont frettes, sont drettes
Et rendent l'horizon perpendiculaire
Mais je l'aime, ma ville qui se meurt
Ce serait pas facile d'être ailleurs
Toutes sortes d'affaires à découvrir
C'est ben plaisant d'y faire un tour
Les feux de raffineries brûlent au coton
L'argent circule, vive le progrès!
Mais bouche ton nez avant d'y aller
Des filées de monde d'un demi-mille de long
Qui attendent l'autobus en sacrant
Au son d'une fanfare de klaxons
Mille personnes dans une usine
Qui comptent le reste
Des minutes avant le break
Qui pensent à' brosse du samedi soir
Les p'tits enfants vont s'acheter des chips
Avant d'aller jouer aux cowboys
Au cœur d'la ruelle en poubelles
Y'a tellement d'autos qu'il reste
Rien qu'du parfum d'exhaust à respirer
L'asphalte a envahi la terre
La parade des décibels arrive avec les trucks pis les avions
Suivis par les marteaux-pilons
Tous les transistors sont en train de cracher leur musique en canne
Qui dégoutte comme du marshmallow fondu
Les panneaux-réclames sont tellement gros
Qu'le ciel s'est transformé en bière, en cigarettes pis en Pepsi
Les buildings de cent étages
Sont beaux , sont hauts , sont frettes, sont drettes
Et rendent l'horizon perpendiculaire
Mais je l'aime, ma ville qui se meurt
Ce serait pas facile d'être ailleurs