Song Page - Lyrify.me

Lyrify.me

Bottes De Pluie by Monkey theorem Lyrics

Genre: rap | Year: 2018

J’ai porté des souffrances
Qui ne m’appartenaient pas
J’ai vu mon amour propre, sur un platane se rétame
Derrière une carapace, j’ai joué la comédie
Flingué mon adolescence dans les artères de ma ville

Voyant mon existence comme une anomalie
Je voulais plaire à tout prix, j’ai fait quelques acrobaties
Moral dans des bottes de pluie
J’ai perdu des points de vie
En poursuivant des soirées qu’étaient pourtant déjà finies


J’avais ce corps hors normes
Une sorte de gêne dans l’torse
L’hygiène de vie qui abîme le cœur et que la colonne endosse
J’avais le teint fantôme
Toujours un peu de tcherno’ dans le Old Holborn
Juste avant de m’endormir

J’voulais pas passer ma vie à faire des sacrifices
Je voulais tapisser ma ville avec des graffitis
Rien à foutre à un point de non retour
Je me suis attiré des foudres, j'ai nourri ma fougue
Et puisque tout ce qu’on enfouit nous rattrape
Puisqu’il n’y a pas d’échappatoire
Je voulais pas m’voiler la face
Alors j’ai vécu mes passions, sans savoir où ça mènerai
J’ai creusé en moi pour aller chercher le minerai
Pour n’avoir rien avoir à regretter

J’ai parcouru le monde avant de poser mes valises
J’ai profité de mon insouciance
Avant que la vie d’adulte ne l’assassine


J’ai porté des souffrances
Qui ne m’appartenaient pas
J’ai vu mon amour propre, sur un platane se rétame
Derrière une carapace, j’ai joué la comédie
Flingué mon adolescence dans les artères de ma ville

Voyant mon existence comme une anomalie
Je voulais plaire à tout prix, j’ai fait quelques acrobaties
Moral dans des bottes de pluie
J’ai perdu des points de vie
En poursuivant des soirées qu’étaient pourtant déjà finies


Le temps nous ramollit
Et j’comptais pas me laisser faire
Fini de m’esquinter la vie
À en perdre la raison d’être
J’ai trié mes affaires, je n'ai gardé que le nécessaire
J’essaie de rester simple
Et ce malgré quelques complexes
Que je peux pas mettre entre parenthèses
Tellement d’années qui s’entassent
J’sais même plus quoi en faire
Parfois le sentiment d’avoir le coeur encimenté
Autant j’me sens vivant
Autant j’me surprends d’avoir envie d’une vie rangée


Creux de la vague, dos en vrac, stress, angoisses
J’raque à chaque écart
J’me fais vieux, j’ai moins la dalle
J’suis d’humeur marée noire

Une vie ne suffit pas
Les yeux cernés comme un suricate
Rare que je m’offre un arrêt sur image

Intense est le calendrier
J’ai peu de créneaux pour créer
J’ai plus le luxe de m’ennuyer

Pas de regrets, bien sûr j'assume
J’suis souvent sur la lune
Mais quand je suis là, je suis là en entier


J’avais le regard en cavale
Le coeur en carafe
J’fumais tellement, j’sentais même plus ma ganache
Souvent la sensation de me sentir embarrassant
Et l apparence de ceux qui s’excusent par avance
Depuis j’ai pris du gras, du poil de l’animal
Pour aller bien je me donne du mal
Je ne sais pas faire autrement
Je sais pas faire autrement


J’ai porté des souffrances
Qui ne m’appartenaient pas
J’ai vu mon amour propre, sur un platane se rétame
Derrière une carapace, j’ai joué la comédie
Flingué mon adolescence dans les artères de ma ville

Voyant mon existence comme une anomalie
Je voulais plaire à tout prix, j’ai fait quelques acrobaties
Moral dans des bottes de pluie
J’ai perdu des points de vie
En poursuivant des soirées qu’étaient pourtant déjà finies