Le Village by Maria Malibran Lyrics
L'aube matinale
Adoré nos champs
Déjà la cigale
Commence ses chants
Papillon timide
Courtisan flatteur
D'un baiser rapide
Honore la fleur
Déjà l'hirondelle
A quitté son nid
Puis à tire d'aile
Dans les airs s'enfuit
Sa tendre famille
Quoi-que faible encor
Sur le toit sautille
Enfin prent l'essor
Là, c'est la nacelle
Qu'un gai batelier
À l'onde rebelle
Voudrait confier
Bientôt la bergère
Sur l'esquif léger
Monte et fuit la terre
Avec son berger
Plus loin, la jeunesse
Brillante d'attraits
Accourt et s'empresse
Sous l'ombrage épais;
Là, près de sa mère
Cachant maint project
La jeune bergère
Tend plus d'un filet
Enfin la nuit sombre
Dans ce beau séjour
Vient prêter son ombre
Aux plaisirs du jour;
Le triste morphée
Versant ses pavots
Finit la journée
Par un doux repos
Adoré nos champs
Déjà la cigale
Commence ses chants
Papillon timide
Courtisan flatteur
D'un baiser rapide
Honore la fleur
Déjà l'hirondelle
A quitté son nid
Puis à tire d'aile
Dans les airs s'enfuit
Sa tendre famille
Quoi-que faible encor
Sur le toit sautille
Enfin prent l'essor
Là, c'est la nacelle
Qu'un gai batelier
À l'onde rebelle
Voudrait confier
Bientôt la bergère
Sur l'esquif léger
Monte et fuit la terre
Avec son berger
Plus loin, la jeunesse
Brillante d'attraits
Accourt et s'empresse
Sous l'ombrage épais;
Là, près de sa mère
Cachant maint project
La jeune bergère
Tend plus d'un filet
Enfin la nuit sombre
Dans ce beau séjour
Vient prêter son ombre
Aux plaisirs du jour;
Le triste morphée
Versant ses pavots
Finit la journée
Par un doux repos