RER by KoHndo Lyrics
[Couplet 1]
Il y a dans le métro et ses rails ce froid qui raille les murailles
L’odeur des briques sortie du bagne
Les pores qui suintent sous les "bassements"
Le bruit des pieds, le battement des portes et leurs claquements
La chaleur sous les bras, l’effluve infecte lors des tassements
Bouscule une vieille
Pas d’excuse et les places manquent
Quand certains cherchent une planque, on se bat pour l’espacement
Fleur délicate, un sourire et on tchatte
On passe deux stations comme des tas de cons
On rêve et on se mate
J’fais comme ces tas de gens
Derrière leurs vitres qui donnent envie de penser
Envie de flancher, tirer l’alarme et tout déclencher
Le cœur étanche dans l’ignorance des hommes insensés
Y’a comme une faune qui peuple la ville au cœur du rêve français
Métro, bondé
À tous les recoins, condés
J’entends les signaux gronder
Regarde c’qui t’attend
Manque pas le train
Prends ton sac et retiens bien
Les détails qui composent c’qu’est ton monde et le mien
[Refrain] (x2)
Il y a la marmaille, la pagaille, les freestyles, les fausses cailles
Les grenailles, les cobayes, les chichiteux, la grisaille
Les clochards, les soûlards, le pinard, les zonards
Les taulards, les repentis, les stars et puis les...
[Couplet 2]
Tous les chemins mènent à Rome ou bien aux Halles
Dans les rames y’a l’intégral des prototypes sur les étales
Chacun cherche son idéal, attend son heure avant le bal
De Vitry ou bien de Marne-La-Vallée
On sort la sape
Y’a des, mecs fâchés, des zoulous qui crament des ze-dou
Des punks branchés, des nanas qui braquent les yeux doux
Des meufs claquées, des arnaques en trombes, des relous
Des types chelou évadés de l’hôpital
Dans les postes y’a des watts de rap, des kilos, mate
Des fringues tapées, des mixtapes
Regarde sur le quai j’entends des mecs rapper
Ça jump-up sur du jumbe, cool
Et rien m’stoppe quand les raclos s’troublent
Correspondance
Parce que les temps sont durs je squatte c’est fou
Chaque mur m’a vu traîner, au fond d’mes poches des trous
RER, métro ou train y’a rien à faire
Dans le speed sous la ville je m’enterre
[Refrain] (x2)
Il y a la marmaille, la pagaille, les freestyles, les fausses cailles
Les grenailles, les cobayes, les chichiteux, la grisaille
Les clochards, les soûlards, le pinard, les zonards
Les taulards, les repentis, les stars et puis les...
[Couplet 3]
Y’a des rates à Sarcelles
Des pits à Villiers-le-Bel
Des lascars aux abords de Creil
Des tas d’immeubles dans les champs
Des étudiants qui ont pas de paye
Des keums qui t’donnent des conseils
Des teignent qui s’calment
Et près de Fresnes des insouciants qui ont la rage sans barreaux
Au cœur de Paris, y’a trop d’ambiances, au sein de la rue
Une chose varie
Et dans tout ça y’a trop de barrons
Fais-y un tour, regarde comment s’écoulent les saisons
Doux paraît le printemps quand le ciel reprend ses raisons
Opéra ses Maisons
Haussmann et ses dames
Tous les gens connaissent le charme qu’on aborde à Paname
Y’a trop d’extrêmes, c’est limite
Trop d’attitudes et mimiques
Même dans les fringues on s’imite
Au point qu’on en fasse des gimmicks
Rimes sur rimes, mon âme est parisienne
Le sang coule dans mes veines comme imprégné par la Seine
J’navigue en eau trouble et mon kif redouble
Quand le rail trace toutes ses courbes
[Refrain] (x2)
Il y a la marmaille, la pagaille, les freestyles, les fausses cailles
Les grenailles, les cobayes, les chichiteux, la grisaille
Les clochards, les soûlards, le pinard, les zonards
Les taulards, les repentis, les stars et puis les...
Il y a dans le métro et ses rails ce froid qui raille les murailles
L’odeur des briques sortie du bagne
Les pores qui suintent sous les "bassements"
Le bruit des pieds, le battement des portes et leurs claquements
La chaleur sous les bras, l’effluve infecte lors des tassements
Bouscule une vieille
Pas d’excuse et les places manquent
Quand certains cherchent une planque, on se bat pour l’espacement
Fleur délicate, un sourire et on tchatte
On passe deux stations comme des tas de cons
On rêve et on se mate
J’fais comme ces tas de gens
Derrière leurs vitres qui donnent envie de penser
Envie de flancher, tirer l’alarme et tout déclencher
Le cœur étanche dans l’ignorance des hommes insensés
Y’a comme une faune qui peuple la ville au cœur du rêve français
Métro, bondé
À tous les recoins, condés
J’entends les signaux gronder
Regarde c’qui t’attend
Manque pas le train
Prends ton sac et retiens bien
Les détails qui composent c’qu’est ton monde et le mien
[Refrain] (x2)
Il y a la marmaille, la pagaille, les freestyles, les fausses cailles
Les grenailles, les cobayes, les chichiteux, la grisaille
Les clochards, les soûlards, le pinard, les zonards
Les taulards, les repentis, les stars et puis les...
[Couplet 2]
Tous les chemins mènent à Rome ou bien aux Halles
Dans les rames y’a l’intégral des prototypes sur les étales
Chacun cherche son idéal, attend son heure avant le bal
De Vitry ou bien de Marne-La-Vallée
On sort la sape
Y’a des, mecs fâchés, des zoulous qui crament des ze-dou
Des punks branchés, des nanas qui braquent les yeux doux
Des meufs claquées, des arnaques en trombes, des relous
Des types chelou évadés de l’hôpital
Dans les postes y’a des watts de rap, des kilos, mate
Des fringues tapées, des mixtapes
Regarde sur le quai j’entends des mecs rapper
Ça jump-up sur du jumbe, cool
Et rien m’stoppe quand les raclos s’troublent
Correspondance
Parce que les temps sont durs je squatte c’est fou
Chaque mur m’a vu traîner, au fond d’mes poches des trous
RER, métro ou train y’a rien à faire
Dans le speed sous la ville je m’enterre
[Refrain] (x2)
Il y a la marmaille, la pagaille, les freestyles, les fausses cailles
Les grenailles, les cobayes, les chichiteux, la grisaille
Les clochards, les soûlards, le pinard, les zonards
Les taulards, les repentis, les stars et puis les...
[Couplet 3]
Y’a des rates à Sarcelles
Des pits à Villiers-le-Bel
Des lascars aux abords de Creil
Des tas d’immeubles dans les champs
Des étudiants qui ont pas de paye
Des keums qui t’donnent des conseils
Des teignent qui s’calment
Et près de Fresnes des insouciants qui ont la rage sans barreaux
Au cœur de Paris, y’a trop d’ambiances, au sein de la rue
Une chose varie
Et dans tout ça y’a trop de barrons
Fais-y un tour, regarde comment s’écoulent les saisons
Doux paraît le printemps quand le ciel reprend ses raisons
Opéra ses Maisons
Haussmann et ses dames
Tous les gens connaissent le charme qu’on aborde à Paname
Y’a trop d’extrêmes, c’est limite
Trop d’attitudes et mimiques
Même dans les fringues on s’imite
Au point qu’on en fasse des gimmicks
Rimes sur rimes, mon âme est parisienne
Le sang coule dans mes veines comme imprégné par la Seine
J’navigue en eau trouble et mon kif redouble
Quand le rail trace toutes ses courbes
[Refrain] (x2)
Il y a la marmaille, la pagaille, les freestyles, les fausses cailles
Les grenailles, les cobayes, les chichiteux, la grisaille
Les clochards, les soûlards, le pinard, les zonards
Les taulards, les repentis, les stars et puis les...