Billet du 04/11/13 by Jean Franois Prs Lyrics
La France du foot l’a découvert hier soir…
Il vient d’Aba, mais il n’est pas suédois…
Il réalise des arrêts incroyables tout en étant très croyant…
Il faisait hier les gros titres de toute la presse sportive, lui qui n’aime rien tant que la discrétion…
Cet homme, c’est Vincent Enyeama, le gardien de Lille, l’homme aux 10 « clean sheets », le rempart ultime…
Contre les attaquants bien sûr, mais aussi contre un certain mauvais goût qui pollue le foot professionnel contemporain…
A l’époque des crêtes multicolores, des tatouages délirants, de l’exhibition indécente, des bolides de luxe livrés devant le centre d’entraînement…
L’orthodoxe Nigérian détonne… Simple, sobre, serviable… Protestant sans protester…
C’est lui, finalement, le punk de la Ligue 1… Le punk de Dieu…
Capable de sourire à un adversaire qui se présente devant lui en 1 contre 1…
De consoler un Cabella en larmes après un pénalty qu’il vient de détourner… (en bas)
Arrogance ? Non, c’est tout l’inverse… Car Enyeama revient de loin, de très loin… Du Diable Vauvert, oserait-on même s’il n’était pas aussi chrétien…
Le capitaine des vainqueurs de la CAN 2013 est l’un des derniers représentants d’une espèce en voie de disparition…
Celle du joueur africain qui a gagné ses galons sur le continent avant de réussir en Europe…
Des titres de champion du Nigeria, deux Ligues des champions africaines avec Enyimba, « l’éléphant du peuple » en dialecte local, un éléphant qui trompait énormément ses rivaux des années 2000…
Vincent Enyeama est le digne héritier de Joseph-Antoine Bell, qui avait enchanté le Cameroun et l’Egypte avant d’atterrir à Marseille…
Avec lui, il pousse le mimétisme jusqu’à tirer, très bien, les pénaltys… Si on lui en laisse l’occasion… René, fais nous ce plaisir…
Et puis il y a l’accident… En 2004, il échappe à la mort par miracle dans un taxi au Nigeria… Depuis, il relativise et préfèrera désormais toujours le Messie à Messi… Et Dieu merci à Mbokani…
Tous ceux qui avaient eu la chance de le voir à ses débuts, CM 2002 au Japon, s’interrogeaient… Quand percera-t-il dans un grand club ?
A 31 ans, baptême du feu accompli, confirmation de son talent enfin validée, l’heure de la grande communion semble avoir sonné… Alleluia…
L’action de grâce, c’est Rio Mavuba qui l’a prononcée…
« Vincent ? On aurait dû le titulariser depuis 2 ans déjà », confiait hier soir le capitaine du LOSC en sortant du terrain, le regard encore émerveillé par les envolées de son nouvel ange gardien…
Il vient d’Aba, mais il n’est pas suédois…
Il réalise des arrêts incroyables tout en étant très croyant…
Il faisait hier les gros titres de toute la presse sportive, lui qui n’aime rien tant que la discrétion…
Cet homme, c’est Vincent Enyeama, le gardien de Lille, l’homme aux 10 « clean sheets », le rempart ultime…
Contre les attaquants bien sûr, mais aussi contre un certain mauvais goût qui pollue le foot professionnel contemporain…
A l’époque des crêtes multicolores, des tatouages délirants, de l’exhibition indécente, des bolides de luxe livrés devant le centre d’entraînement…
L’orthodoxe Nigérian détonne… Simple, sobre, serviable… Protestant sans protester…
C’est lui, finalement, le punk de la Ligue 1… Le punk de Dieu…
Capable de sourire à un adversaire qui se présente devant lui en 1 contre 1…
De consoler un Cabella en larmes après un pénalty qu’il vient de détourner… (en bas)
Arrogance ? Non, c’est tout l’inverse… Car Enyeama revient de loin, de très loin… Du Diable Vauvert, oserait-on même s’il n’était pas aussi chrétien…
Le capitaine des vainqueurs de la CAN 2013 est l’un des derniers représentants d’une espèce en voie de disparition…
Celle du joueur africain qui a gagné ses galons sur le continent avant de réussir en Europe…
Des titres de champion du Nigeria, deux Ligues des champions africaines avec Enyimba, « l’éléphant du peuple » en dialecte local, un éléphant qui trompait énormément ses rivaux des années 2000…
Vincent Enyeama est le digne héritier de Joseph-Antoine Bell, qui avait enchanté le Cameroun et l’Egypte avant d’atterrir à Marseille…
Avec lui, il pousse le mimétisme jusqu’à tirer, très bien, les pénaltys… Si on lui en laisse l’occasion… René, fais nous ce plaisir…
Et puis il y a l’accident… En 2004, il échappe à la mort par miracle dans un taxi au Nigeria… Depuis, il relativise et préfèrera désormais toujours le Messie à Messi… Et Dieu merci à Mbokani…
Tous ceux qui avaient eu la chance de le voir à ses débuts, CM 2002 au Japon, s’interrogeaient… Quand percera-t-il dans un grand club ?
A 31 ans, baptême du feu accompli, confirmation de son talent enfin validée, l’heure de la grande communion semble avoir sonné… Alleluia…
L’action de grâce, c’est Rio Mavuba qui l’a prononcée…
« Vincent ? On aurait dû le titulariser depuis 2 ans déjà », confiait hier soir le capitaine du LOSC en sortant du terrain, le regard encore émerveillé par les envolées de son nouvel ange gardien…