Lattentat à la pudeur by Jacques Higelin Lyrics
Soeur: Sur le tapis de mon palace loin de Paris, loin de ses frasques, je me pâme, je m'étiole, je m'ennuie, je deviens folle! Qui me délivrera de mes fantasmes inassouvis? Mon Mari est à la chasse, mon majordome s'est fait la paire. Je reste seule devant la glace goûtant des plaisirs solitaires
Ah!
Frère: Je t'ai fait peur?
Soeur: Ne me touche pas! N'oublie pas que je suis ta soeur!
Frère: Ah! Quelle belle paire de miches! Mais, Bibiche, là n'est pas le propos! Ma poulette a claqué toute son artiche Et elle m'attend, à la roulette au casino!
Soeur: Du fric! Toujours du fric! Tu ne viens jamais me voir que pour me taper! Suis-je donc moins désirable que toutes tes misérables traînées?
Frère: Oh t’excites pas, c’est pas la question ; allez, Aboule!"
Sœur: Sadique!
Frère: Le fric!
Sœur: Salaud!
Frère: Si tu veux que je me casse vite fait de Monte-Carlo!
Soeur: A une seule condition: vire ton smoking, ton noeud papillon, car je sens...
Frère: Tu sens?
Soeur: L'appel pressant
Frère: Urgent et con-
Frère et Soeur: sanguin de la chair! Franchissons ensemble les frontières exquises de la décadence!
A la cosaque, du haut de l'armoire, à la prussienne, sous le sofa, dans les persiennes, sous la moquette, la commode ou la véranda, Ah quel panard, ma belle canaille, Quelle pagaille, dans la boudoir
Soeur: Gestes obscènes qui m'obsèdent!
Frère: Tu me résistes!
Soeur: Ah! Je cède?
Frère: Montée brûlante de ma sève
Soeur: Non pas encore, retiens-toi!
Frère et Soeur Ahhh!
Soeur: J'entends des pas ..dans le couloir.. cache-toi vite dans le placard...
Mari: Bonsoir ma chérie! La la laa! J'ai ramené ce trophée de ma chasse. Une tête de vache avec ses cornes! Je m'en vais de ce pas, la ranger dans le placard!
Soeur: Non!
Mari: Et pourquoi?
Soeur: Je ne sais pas... je me sens lasse
Mari: Tu ferais mieux de t'allonger pendant que je vais la ranger dans le placard!
Soeur: Non, pas ce soir!
Mari: Ecarte toi, ah Quelle audace! Si tu ne veux pas que je me fâche pour une tête de vache, allons femme place, place, place, place au toréador... Ah! Quelle surprise! Vision troublante qui me grise! Mon beau-frère!
Frère: Ton beau frère!
Soeur: Son beau frère...
Mari: Nu comme un ver! Bouleversante découverte, j'en vois des mûres et des pas vertes!
Frère: Touchez-la mon cher beau frère
Soeur: Papa! Maman! Que vont-ils faire ?!
Frère: Touchez la, vous dis-je!
Mari: Quel émoi!
Frère: Quel vertige!
Mari: Quel membre!
Frère: Et quelle tige!
Soeur: Quel litige et quelle horreur!
Frère: C'est un attentat à la pudeur! Dont je me vante, vante, vante, devant ma soeur! (bis)
Ah!
Frère: Je t'ai fait peur?
Soeur: Ne me touche pas! N'oublie pas que je suis ta soeur!
Frère: Ah! Quelle belle paire de miches! Mais, Bibiche, là n'est pas le propos! Ma poulette a claqué toute son artiche Et elle m'attend, à la roulette au casino!
Soeur: Du fric! Toujours du fric! Tu ne viens jamais me voir que pour me taper! Suis-je donc moins désirable que toutes tes misérables traînées?
Frère: Oh t’excites pas, c’est pas la question ; allez, Aboule!"
Sœur: Sadique!
Frère: Le fric!
Sœur: Salaud!
Frère: Si tu veux que je me casse vite fait de Monte-Carlo!
Soeur: A une seule condition: vire ton smoking, ton noeud papillon, car je sens...
Frère: Tu sens?
Soeur: L'appel pressant
Frère: Urgent et con-
Frère et Soeur: sanguin de la chair! Franchissons ensemble les frontières exquises de la décadence!
A la cosaque, du haut de l'armoire, à la prussienne, sous le sofa, dans les persiennes, sous la moquette, la commode ou la véranda, Ah quel panard, ma belle canaille, Quelle pagaille, dans la boudoir
Soeur: Gestes obscènes qui m'obsèdent!
Frère: Tu me résistes!
Soeur: Ah! Je cède?
Frère: Montée brûlante de ma sève
Soeur: Non pas encore, retiens-toi!
Frère et Soeur Ahhh!
Soeur: J'entends des pas ..dans le couloir.. cache-toi vite dans le placard...
Mari: Bonsoir ma chérie! La la laa! J'ai ramené ce trophée de ma chasse. Une tête de vache avec ses cornes! Je m'en vais de ce pas, la ranger dans le placard!
Soeur: Non!
Mari: Et pourquoi?
Soeur: Je ne sais pas... je me sens lasse
Mari: Tu ferais mieux de t'allonger pendant que je vais la ranger dans le placard!
Soeur: Non, pas ce soir!
Mari: Ecarte toi, ah Quelle audace! Si tu ne veux pas que je me fâche pour une tête de vache, allons femme place, place, place, place au toréador... Ah! Quelle surprise! Vision troublante qui me grise! Mon beau-frère!
Frère: Ton beau frère!
Soeur: Son beau frère...
Mari: Nu comme un ver! Bouleversante découverte, j'en vois des mûres et des pas vertes!
Frère: Touchez-la mon cher beau frère
Soeur: Papa! Maman! Que vont-ils faire ?!
Frère: Touchez la, vous dis-je!
Mari: Quel émoi!
Frère: Quel vertige!
Mari: Quel membre!
Frère: Et quelle tige!
Soeur: Quel litige et quelle horreur!
Frère: C'est un attentat à la pudeur! Dont je me vante, vante, vante, devant ma soeur! (bis)