Irradié by Jacques Higelin Lyrics
Irradié
Irradié, je suis le sage, le fou, le débile
Je suis du village l'idiot et j'entends les rumeurs de la ville
J'entends les passages cloutés berçants les piétons sages
Au rythme des feux verts dans le désert des embouteillages
Irradié, voyageur immobile
Irradié, je suis le sage, le fou le débile et
Je suis du village l'idiot et j'entends les rumeurs de la ville
Compagnon des lézards obscènes, je déjeune à minuit
De girafes roties qui battent encore de l'aile
Sous le menton crochu des sorcières malsaines
Je suis du village l'idiot et j'entends les rumeurs de la ville
Irradié, voyageur immobile
Irradié, je suis le sage, le fou le débile
Je suis du village l'idiot et j'entends les rumeurs de la ville
Je suis celui qu'on veut, celui qu'on croit
Celui qu'on voit danser sur les nuages en
Tirant des cordes de ma lyre des sons hallucinants
Qui font bondir les petits du tapir au fond des entonnoirs
Les soirs où sur eux s'abbattent fièvre et cauchemards
Je suis la dame en noir, l'elfe tout blanc, je suis le placide éléphant
Qui, ballançant sa trompe à travers la futaie
Bouffe en rêvant les enfants du chardonneret
Connaissez-vous la druidesse, la fée qui, d'un coup de baguette, d'un
Abracadabra, fera de moi, éternelle âme en peine, un incarné ? Sinon, moi
Conquérant du vide, je lance mes escouades d'éclairs de brume et de mirages à
L'assaut des galaxies
Irradié, je suis le sage, le fou, le débile
Je suis du village l'idiot et j'entends les rumeurs de la ville
J'entends les passages cloutés berçants les piétons sages
Au rythme des feux verts dans le désert des embouteillages
Irradié, voyageur immobile
Irradié, je suis le sage, le fou le débile et
Je suis du village l'idiot et j'entends les rumeurs de la ville
Compagnon des lézards obscènes, je déjeune à minuit
De girafes roties qui battent encore de l'aile
Sous le menton crochu des sorcières malsaines
Je suis du village l'idiot et j'entends les rumeurs de la ville
Irradié, voyageur immobile
Irradié, je suis le sage, le fou le débile
Je suis du village l'idiot et j'entends les rumeurs de la ville
Je suis celui qu'on veut, celui qu'on croit
Celui qu'on voit danser sur les nuages en
Tirant des cordes de ma lyre des sons hallucinants
Qui font bondir les petits du tapir au fond des entonnoirs
Les soirs où sur eux s'abbattent fièvre et cauchemards
Je suis la dame en noir, l'elfe tout blanc, je suis le placide éléphant
Qui, ballançant sa trompe à travers la futaie
Bouffe en rêvant les enfants du chardonneret
Connaissez-vous la druidesse, la fée qui, d'un coup de baguette, d'un
Abracadabra, fera de moi, éternelle âme en peine, un incarné ? Sinon, moi
Conquérant du vide, je lance mes escouades d'éclairs de brume et de mirages à
L'assaut des galaxies