Jirai sur les chemins by Isaac Tankaa Lyrics
Laisse-moi voguer au gré des vents
Flâner auprès des grands ;
Laisse-moi jeter ton petit écran
Comprends bien que j'ai du cran
L'envie de partir est une envie qui date
J'ai des choses à découvrir
Marre de ce quotidien de traîne-savate
Pas dans la bonne direction
Et pas vraiment dans la tendance
Je sais juste que mon parcours
A peu d'escales en France
J'entends trop de boniments
Au grand pays de l'Oréal
Scusez' mon départ, je trace
Avec ou sans Deloréane
Dans le coin, les bons sont oubliés
Et les cons se fédèrent
Moi, je manque d'oxygène
Eux, ne manquent pas d'air
Et je le retrouve accompagné
D'un putain de saxophone
C'est sans but précis
Que j'ai pris le microphone
Je rap...
Jusqu'à en avoir les lèvres gersées
Bien que je sais pertinemment
Que j'ai aucune chance de percer
Posé, pas pressé
Et pas vraiment aggressif
Je suis ce rital à la gueule de rosbeef
Avec dix-neuf Noël
Dans les pattes
Je rêve encore de grands stadiums
Comme le Chassinho Sensat'
J'aurai aimé faire carrière
Avec gants et crampons
Mais mon tempérament
M'a poussé dans le son
Ce système me déboussolle
On s'isole, on s'immole...
Toi, la vie te fait bander ?!
Moi, j'ai qu'une demi-molle...
Faut qu'on se taille...
On nous prend pour du bétail
Cette vie est belle mais hardcore
Et je passe les détails
Faut qu'on se taille...
Qu'on se casse loin d'ici !
Même les rappeurs s'y mettent
Mais sont tous eunuques et circonsis...
Pas étonnant qu'on les traite d'analphabètes...
Mais celui qui a dit ça
Ne mérite pas qu'un billet sur sa tête
J'veux bouffer des kilomètres
Jusqu'à la crampe d'estomac
Comme Supertramp, virer
Cet imposteur qui est en moi
Alors j'irais sur les chemins
Comme disait Boris
Je veux pas finir sur un fauteuil
Comme ces vieux qui pourrissent
Je glisse et hisse mon étendard
Ma rime n'est pas factice
Peu importe, qu'elle me mette à l'écart
Et si je m'égard
J'aurais tenté le coup
De toute façon, faut que je me barre
Pour ne pas devenir fou
Ici, tout me débecte
Et j'suis loin d'être le plus malheureux
J'ai soif d'horizons
Et de grands ciels bleu
J'emprunterai la route
Qui s'ouvrira à mes yeux
Sans leur guide du routard
Mais comme guidé par les cieux
C'est tant mieux
Si je ne perd pas le Nord
Laissez place
A ceux qui rêvent encore !
Je prendrai pas le droit chemin
Puisque tout va de travers
Mais comme befa, "quand j'serais grand
J'veux habiter à la mer !"
J'irai sur les chemins
Les sentiers perdus
M'éblouir de paysages
A en perdre la vue
J'irai sur les chemins
Les sentiers perdus
M'éblouir de paysages
A en perdre la vue
Flâner auprès des grands ;
Laisse-moi jeter ton petit écran
Comprends bien que j'ai du cran
L'envie de partir est une envie qui date
J'ai des choses à découvrir
Marre de ce quotidien de traîne-savate
Pas dans la bonne direction
Et pas vraiment dans la tendance
Je sais juste que mon parcours
A peu d'escales en France
J'entends trop de boniments
Au grand pays de l'Oréal
Scusez' mon départ, je trace
Avec ou sans Deloréane
Dans le coin, les bons sont oubliés
Et les cons se fédèrent
Moi, je manque d'oxygène
Eux, ne manquent pas d'air
Et je le retrouve accompagné
D'un putain de saxophone
C'est sans but précis
Que j'ai pris le microphone
Je rap...
Jusqu'à en avoir les lèvres gersées
Bien que je sais pertinemment
Que j'ai aucune chance de percer
Posé, pas pressé
Et pas vraiment aggressif
Je suis ce rital à la gueule de rosbeef
Avec dix-neuf Noël
Dans les pattes
Je rêve encore de grands stadiums
Comme le Chassinho Sensat'
J'aurai aimé faire carrière
Avec gants et crampons
Mais mon tempérament
M'a poussé dans le son
Ce système me déboussolle
On s'isole, on s'immole...
Toi, la vie te fait bander ?!
Moi, j'ai qu'une demi-molle...
Faut qu'on se taille...
On nous prend pour du bétail
Cette vie est belle mais hardcore
Et je passe les détails
Faut qu'on se taille...
Qu'on se casse loin d'ici !
Même les rappeurs s'y mettent
Mais sont tous eunuques et circonsis...
Pas étonnant qu'on les traite d'analphabètes...
Mais celui qui a dit ça
Ne mérite pas qu'un billet sur sa tête
J'veux bouffer des kilomètres
Jusqu'à la crampe d'estomac
Comme Supertramp, virer
Cet imposteur qui est en moi
Alors j'irais sur les chemins
Comme disait Boris
Je veux pas finir sur un fauteuil
Comme ces vieux qui pourrissent
Je glisse et hisse mon étendard
Ma rime n'est pas factice
Peu importe, qu'elle me mette à l'écart
Et si je m'égard
J'aurais tenté le coup
De toute façon, faut que je me barre
Pour ne pas devenir fou
Ici, tout me débecte
Et j'suis loin d'être le plus malheureux
J'ai soif d'horizons
Et de grands ciels bleu
J'emprunterai la route
Qui s'ouvrira à mes yeux
Sans leur guide du routard
Mais comme guidé par les cieux
C'est tant mieux
Si je ne perd pas le Nord
Laissez place
A ceux qui rêvent encore !
Je prendrai pas le droit chemin
Puisque tout va de travers
Mais comme befa, "quand j'serais grand
J'veux habiter à la mer !"
J'irai sur les chemins
Les sentiers perdus
M'éblouir de paysages
A en perdre la vue
J'irai sur les chemins
Les sentiers perdus
M'éblouir de paysages
A en perdre la vue