Pour Maria by Grald Godin Lyrics
Il y a une étoile de plâtre au plafond de notre chambre
blanche
« when I die I want the smell of whisky all over the place and I wanna sit on the knees of the finest female-angel
of them all »
je m'ennuie du français parle-moi français maria dans central park un vieil homme aux cheveux blancs songe-t-il comme moi maria comme je songerai à toi
dans mille ans
à une jeune fille que jadis il a aimée
maria
je jetterai en toi l'ancre de mes lèvres
à jamais ivre à jamais immobile et mes bras comme
des racines
une ancre d'anciennes amours rouillée
la ramènerai quand morte éventrée ma mer n'aura
plus besoin
que des froids éclairs du soleil absent maria
mes bras se souvenant mieux que moi de la plage rêche et du navire que je fus neuf et de loin venu
comme un cri d'orage et la rocaille du vent
se souvenant du ressac de l'amour se brisant à la jointure
de la croix que nous sommes nous voyageront
à jamais unis
maria
ma jeune fille aux seintelets
les seintelets maria c'est des seins de jeune fille
oui c'est un mot nouveau oui c'est moi qui l'ai trouvé
il était dans ta blouse
maria mon épouse
amidonnée
dévidoir de mes beaux jours
ô seul dévidoir carrefour
de nos quatre volontés
mon voyage redouté
ma nuit mon cœur
ô ma mythologie
maria ma douce ma noire
ô mes mensonges
ô les clés de mes songes mon église d'images grises
mon île là-bas mon faux acacia mon voyage en pot
maria dans la nuit noire
maria mon épouse inventée
de toutes mes amantes composée
ferme les rideaux sur nos cœurs
mon doigt marche sur ton bras tu prends ma main
une gerbe de désir court dans nos veines
maria mon âme je t'oublierai ma noire
prendre ces nuages par le cou
dans leur image renversée
avant de m'y noyer
l'on ne verra plus maria l'on ne verra plus au fond
du temps
que briller mon rire au soleil
mais les mots dans ma gorge dénoués
les mots maria
même sans moi prononcés les mots t'appelleront
New York
blanche
« when I die I want the smell of whisky all over the place and I wanna sit on the knees of the finest female-angel
of them all »
je m'ennuie du français parle-moi français maria dans central park un vieil homme aux cheveux blancs songe-t-il comme moi maria comme je songerai à toi
dans mille ans
à une jeune fille que jadis il a aimée
maria
je jetterai en toi l'ancre de mes lèvres
à jamais ivre à jamais immobile et mes bras comme
des racines
une ancre d'anciennes amours rouillée
la ramènerai quand morte éventrée ma mer n'aura
plus besoin
que des froids éclairs du soleil absent maria
mes bras se souvenant mieux que moi de la plage rêche et du navire que je fus neuf et de loin venu
comme un cri d'orage et la rocaille du vent
se souvenant du ressac de l'amour se brisant à la jointure
de la croix que nous sommes nous voyageront
à jamais unis
maria
ma jeune fille aux seintelets
les seintelets maria c'est des seins de jeune fille
oui c'est un mot nouveau oui c'est moi qui l'ai trouvé
il était dans ta blouse
maria mon épouse
amidonnée
dévidoir de mes beaux jours
ô seul dévidoir carrefour
de nos quatre volontés
mon voyage redouté
ma nuit mon cœur
ô ma mythologie
maria ma douce ma noire
ô mes mensonges
ô les clés de mes songes mon église d'images grises
mon île là-bas mon faux acacia mon voyage en pot
maria dans la nuit noire
maria mon épouse inventée
de toutes mes amantes composée
ferme les rideaux sur nos cœurs
mon doigt marche sur ton bras tu prends ma main
une gerbe de désir court dans nos veines
maria mon âme je t'oublierai ma noire
prendre ces nuages par le cou
dans leur image renversée
avant de m'y noyer
l'on ne verra plus maria l'on ne verra plus au fond
du temps
que briller mon rire au soleil
mais les mots dans ma gorge dénoués
les mots maria
même sans moi prononcés les mots t'appelleront
New York