Chanson davril by Georges Bizet Lyrics
Lève-toi! lève-toi! le printemps vient de naître!
Là-bas, sur les vallons, flotte un réseau vermeil!
Tout frissonne au jardin, tout chante et ta fenêtre
Comme un regard joyeux, est pleine de soleil!
Du côté des lilas aux touffes violettes
Mouches et papillons bruissent à la fois
Et le muguet sauvage, ébranlant ses clochettes
A réveillé l'amour endormi dans les bois!
Puisqu'Avril a semé ses marguerites blanches
Laisse ta mante lourde et ton manchon frileux
Déjà l'oiseau t'appelle et tes soeurs les pervenches
Te souriront dans l'herbe en voyant tes yeux bleus!
Viens, partons! au matin, la source est plus limpide;
Lève-toi! viens, partons! N'attendons pas du jour les brûlantes chaleurs;
Je veux mouiller mes pieds dans la rosée humide
Et te parler d'amour sous les poiriers en fleurs
Là-bas, sur les vallons, flotte un réseau vermeil!
Tout frissonne au jardin, tout chante et ta fenêtre
Comme un regard joyeux, est pleine de soleil!
Du côté des lilas aux touffes violettes
Mouches et papillons bruissent à la fois
Et le muguet sauvage, ébranlant ses clochettes
A réveillé l'amour endormi dans les bois!
Puisqu'Avril a semé ses marguerites blanches
Laisse ta mante lourde et ton manchon frileux
Déjà l'oiseau t'appelle et tes soeurs les pervenches
Te souriront dans l'herbe en voyant tes yeux bleus!
Viens, partons! au matin, la source est plus limpide;
Lève-toi! viens, partons! N'attendons pas du jour les brûlantes chaleurs;
Je veux mouiller mes pieds dans la rosée humide
Et te parler d'amour sous les poiriers en fleurs