De coeur à coeur... by Fabe Lyrics
Sache que, même si j’ai repris la plume pour alimenter ce blog, je m’en serai bien passé.
Sache aussi que j’ai cherché la notoriété jusqu’à l’avoir trouvée et que depuis qu’on se connait, je regrette sincèrement d’avoir fait sa connaissance.
Avant, j’étais un gars qui aimait bien s’asseoir discrètement dans les soirées et observer les gens. Un jour, ce gars discret est devenu une attraction pour les gens qu’il observait. Même si la discrétion restait l’un de ses slogans préférés, il n’avait plus rien de discret.
L’un de mes proches disait toujours : « Laisse tomber… C’est pas scred de bouger avec toi !». Fin de citation.
Sache donc que ce ne sont ni la soif de prestige, ni le manque de notoriété qui m’ont poussé à écrire ici. Et sache que je n’écris pas non plus pour « passer le temps » car j’ai appris depuis peu - trop peu - qu’il avait une valeur sans pareil et que chaque jour qui s’éteint avec le soleil ne revient malheureusement pas avec lui.
Sache que, de là ou je t’écris, je suis bien dans ma peau et que je ne ressens aucune gène à t’affirmer que c’est par la grâce d’Allâh.
Sache, toi qui m’écris en me questionnant au sujet de mon retour dans le monde du rap, que j’espère sincèrement qu’il n’aura jamais lieu. Et si tu as l’occasion d’échanger avec moi sur ce thème, tu comprendras vite que, même si certains musulmans font du rap, c’est loin d’être en accord avec ce que leur prescrit leur religion. Sache que je ne te parle pas de ce que tes potes du quartier qui sont « dans le son » et font la prière t’ont dit, je te parle de l’avis de la majorité des savants de l’Islam. Que ça plaise, ou non...
Sache que je ne compte pas poster de bandes publicitaires sur mon blog. Et que, si j’avais l’opportunité de sortir un livre, ce serait toujours dans le même souci que celui qui inspire ces quelques lignes. L’appât du gain n’est donc pas non plus une source de motivation pour moi.
Sache que certains passages que contenait ce blog ont été écrits avec mes larmes. Que chaque fois que je les relis j’ai mal au cœur et que ce n’est certainement pas de gaité de cœur que je les avais mis en ligne. Sache d’ailleurs, que la majeure partie de cette biographie ne sera pas publiée, qu'elle est vouée à mourir dans l’anonymat des fichiers word qui peuplent mon disque dur. Et que c'est tant mieux.
Sache que ma religion - l’Islam - je ne l’ai pas choisie par dépit après avoir constaté que « changer le monde » soit impossible. Sache que, bien au contraire, je l’ai choisie après de longues années de recherche et de réflexion, en connaissance de cause, et convaincu - aujourd'hui encore plus qu'hier - qu’elle soit la seule à même de pouvoir apporter ce changement que tout le monde attend.
Sache que, si tu lis ces quelques lignes alors que ton esprit est plein de l’autosuffisance propre à l’eurocentrisme occidental, cela ne m’étonne pas que tu me trouves ridicule. Dans ce cas, sache aussi que nous sommes plus d’un milliard cinq cent millions à te trouver ridicule. Que parmi nous il y a des hommes, des femmes, des jeunes, des vieux, des gens malades ou en bonne santé, des noirs, des blancs, des arabes, des asiatiques, des riches, des pauvres, des illettrés ainsi que les plus grands savants que cette terre ait jamais portée. Sache qu'une bonne partie d'entre nous est au courant que ton semblant de culture générale n’a d’égal que ta médiocrité et que - désolé pour le mythe qui s'effondre - nous savons aussi que tu n’es pas le nombril du monde.
Si les douze dernières lignes t’ont mis en colère, sache qu’il est inutile de te fatiguer à poster un message pour cracher ton venin. Etant donné que 99% du web est consacré à ta pensée unique, tu m’excuseras si je ne t’accorde pas de tribune ici.
Chère frère, chère sœur,
Sache que Fabe est devenu musulman, sunnite. Que tu peux l’appeler Fabe, Fabrice ou 'AbdouLlâh. Que ça ne change rien pour lui. Qu’il n’est pas schizophrène. Qu’il ne fait plus de musique depuis bientôt dix ans. Qu’il ne fait pas partie d’une secte. Qu’il n’attend pas que tu adhères à un quelconque groupuscule ou que tu viennes le sauver – assisté de Fadela, Kouchner et BHL – de l’endroit ou on à tourné « jamais sans ma fille ». Qu’il ne prend pas de cachets, ni de drogue. Qu’il n’attend pas que tu l’applaudisses ou que tu lui fasses part de combien sa conversion à l’Islam te chagrine car tu le pensais moins stupide, ou plus intelligent.
Sache que la vie est courte et qu’elle à un sens. Que chaque acte a un poids. Et que les preuves existent pour celui ou celle qui les cherchent.
Sache, vu que je n’ai pas le temps de mettre en ligne ce que j’ai vécu de ma vie et qui m’a amené à tout ce que tu viens de lire, que c’est ce qui constitue la troisième motivation dont j’avais commencé à te parler à la fin de l'article intitulé : « écrire sa vie, c'est renoncer à en vivre un peu... ». Je n'avais pas l'intention de conclure aussi vite mais une grande partie des messages que j'ai reçus m'a donné l'impression de m'être mal fait comprendre. "Quand on te montre la lune, ne porte pas ton attention sur le doigt" dit le dicton.
Sache donc, même si je te suis reconnaissant de m’avoir accordé ton attention, que c'est la lune qu'il faut regarder. Que j’aimerais que tu ne perdes plus une seconde de ta vie à écouter ces morceaux que tu connais par cœur. Ni même ceux que tu ne connais pas.
Comme toi, j’avais un tas d’autres choses à faire aujourd'hui. Mais je reste persuadé que prendre le temps de se confier aux gens que l’on aime reste nécessaire et que, lorsque c'est désintéressé, cela porte ses fruits un jour ou l'autre.
Quoi qu’il en soit, sache que l’important n’est pas de savoir ce que Fabe à fait de sa vie.
L’important, c’est ce que tu vas faire de la tienne.
Sache aussi que j’ai cherché la notoriété jusqu’à l’avoir trouvée et que depuis qu’on se connait, je regrette sincèrement d’avoir fait sa connaissance.
Avant, j’étais un gars qui aimait bien s’asseoir discrètement dans les soirées et observer les gens. Un jour, ce gars discret est devenu une attraction pour les gens qu’il observait. Même si la discrétion restait l’un de ses slogans préférés, il n’avait plus rien de discret.
L’un de mes proches disait toujours : « Laisse tomber… C’est pas scred de bouger avec toi !». Fin de citation.
Sache donc que ce ne sont ni la soif de prestige, ni le manque de notoriété qui m’ont poussé à écrire ici. Et sache que je n’écris pas non plus pour « passer le temps » car j’ai appris depuis peu - trop peu - qu’il avait une valeur sans pareil et que chaque jour qui s’éteint avec le soleil ne revient malheureusement pas avec lui.
Sache que, de là ou je t’écris, je suis bien dans ma peau et que je ne ressens aucune gène à t’affirmer que c’est par la grâce d’Allâh.
Sache, toi qui m’écris en me questionnant au sujet de mon retour dans le monde du rap, que j’espère sincèrement qu’il n’aura jamais lieu. Et si tu as l’occasion d’échanger avec moi sur ce thème, tu comprendras vite que, même si certains musulmans font du rap, c’est loin d’être en accord avec ce que leur prescrit leur religion. Sache que je ne te parle pas de ce que tes potes du quartier qui sont « dans le son » et font la prière t’ont dit, je te parle de l’avis de la majorité des savants de l’Islam. Que ça plaise, ou non...
Sache que je ne compte pas poster de bandes publicitaires sur mon blog. Et que, si j’avais l’opportunité de sortir un livre, ce serait toujours dans le même souci que celui qui inspire ces quelques lignes. L’appât du gain n’est donc pas non plus une source de motivation pour moi.
Sache que certains passages que contenait ce blog ont été écrits avec mes larmes. Que chaque fois que je les relis j’ai mal au cœur et que ce n’est certainement pas de gaité de cœur que je les avais mis en ligne. Sache d’ailleurs, que la majeure partie de cette biographie ne sera pas publiée, qu'elle est vouée à mourir dans l’anonymat des fichiers word qui peuplent mon disque dur. Et que c'est tant mieux.
Sache que ma religion - l’Islam - je ne l’ai pas choisie par dépit après avoir constaté que « changer le monde » soit impossible. Sache que, bien au contraire, je l’ai choisie après de longues années de recherche et de réflexion, en connaissance de cause, et convaincu - aujourd'hui encore plus qu'hier - qu’elle soit la seule à même de pouvoir apporter ce changement que tout le monde attend.
Sache que, si tu lis ces quelques lignes alors que ton esprit est plein de l’autosuffisance propre à l’eurocentrisme occidental, cela ne m’étonne pas que tu me trouves ridicule. Dans ce cas, sache aussi que nous sommes plus d’un milliard cinq cent millions à te trouver ridicule. Que parmi nous il y a des hommes, des femmes, des jeunes, des vieux, des gens malades ou en bonne santé, des noirs, des blancs, des arabes, des asiatiques, des riches, des pauvres, des illettrés ainsi que les plus grands savants que cette terre ait jamais portée. Sache qu'une bonne partie d'entre nous est au courant que ton semblant de culture générale n’a d’égal que ta médiocrité et que - désolé pour le mythe qui s'effondre - nous savons aussi que tu n’es pas le nombril du monde.
Si les douze dernières lignes t’ont mis en colère, sache qu’il est inutile de te fatiguer à poster un message pour cracher ton venin. Etant donné que 99% du web est consacré à ta pensée unique, tu m’excuseras si je ne t’accorde pas de tribune ici.
Chère frère, chère sœur,
Sache que Fabe est devenu musulman, sunnite. Que tu peux l’appeler Fabe, Fabrice ou 'AbdouLlâh. Que ça ne change rien pour lui. Qu’il n’est pas schizophrène. Qu’il ne fait plus de musique depuis bientôt dix ans. Qu’il ne fait pas partie d’une secte. Qu’il n’attend pas que tu adhères à un quelconque groupuscule ou que tu viennes le sauver – assisté de Fadela, Kouchner et BHL – de l’endroit ou on à tourné « jamais sans ma fille ». Qu’il ne prend pas de cachets, ni de drogue. Qu’il n’attend pas que tu l’applaudisses ou que tu lui fasses part de combien sa conversion à l’Islam te chagrine car tu le pensais moins stupide, ou plus intelligent.
Sache que la vie est courte et qu’elle à un sens. Que chaque acte a un poids. Et que les preuves existent pour celui ou celle qui les cherchent.
Sache, vu que je n’ai pas le temps de mettre en ligne ce que j’ai vécu de ma vie et qui m’a amené à tout ce que tu viens de lire, que c’est ce qui constitue la troisième motivation dont j’avais commencé à te parler à la fin de l'article intitulé : « écrire sa vie, c'est renoncer à en vivre un peu... ». Je n'avais pas l'intention de conclure aussi vite mais une grande partie des messages que j'ai reçus m'a donné l'impression de m'être mal fait comprendre. "Quand on te montre la lune, ne porte pas ton attention sur le doigt" dit le dicton.
Sache donc, même si je te suis reconnaissant de m’avoir accordé ton attention, que c'est la lune qu'il faut regarder. Que j’aimerais que tu ne perdes plus une seconde de ta vie à écouter ces morceaux que tu connais par cœur. Ni même ceux que tu ne connais pas.
Comme toi, j’avais un tas d’autres choses à faire aujourd'hui. Mais je reste persuadé que prendre le temps de se confier aux gens que l’on aime reste nécessaire et que, lorsque c'est désintéressé, cela porte ses fruits un jour ou l'autre.
Quoi qu’il en soit, sache que l’important n’est pas de savoir ce que Fabe à fait de sa vie.
L’important, c’est ce que tu vas faire de la tienne.