La voix by Eros Necropsique Lyrics
Qu'est cette voix qui dépose, le soir, à mon oreille
Tel l'adulte un enfant devant une cathédrale
De grands bouquets fleuris aux portes du sommeil
Qui s'ouvrent devant moi sous une pluie de pétales ?
Cette voix me murmure, d'une douceur infinie
Des psaumes enivrants qui me font frissonner ;
Et j'offre bras tendus tout mon être aliéné
A cette muse qui rythme la cérémonie
Chaque soir elle renaît de ses évanouissements
En marquant de son sceau ma chair et ma mémoire
Telle une nymphe dont le chant résonne dans les couloirs
De mon âme-labyrinthe soumise au recueillement
Maître je ne suis pas de ses apparitions
Et me suis fait l'esclave de la voix qui me hante
Le souffle court j'invoque la nouvelle possession
Qui me délivrera de cette longue attente
Même si je sais qu'au fond ce n'est rien qu'une voix
Je ne puis m'empêcher d'implorer sa venue
Mon désir enflammé pose l'esquisse d'un nu
Dans la fresque sonore où je plonge et me noie
Tel l'adulte un enfant devant une cathédrale
De grands bouquets fleuris aux portes du sommeil
Qui s'ouvrent devant moi sous une pluie de pétales ?
Cette voix me murmure, d'une douceur infinie
Des psaumes enivrants qui me font frissonner ;
Et j'offre bras tendus tout mon être aliéné
A cette muse qui rythme la cérémonie
Chaque soir elle renaît de ses évanouissements
En marquant de son sceau ma chair et ma mémoire
Telle une nymphe dont le chant résonne dans les couloirs
De mon âme-labyrinthe soumise au recueillement
Maître je ne suis pas de ses apparitions
Et me suis fait l'esclave de la voix qui me hante
Le souffle court j'invoque la nouvelle possession
Qui me délivrera de cette longue attente
Même si je sais qu'au fond ce n'est rien qu'une voix
Je ne puis m'empêcher d'implorer sa venue
Mon désir enflammé pose l'esquisse d'un nu
Dans la fresque sonore où je plonge et me noie