Etat Bourgeois by Empo Lyrics
[Couplet 1]
Pour que le bourgeois continue de ne pas avoir faim
Patrons et politiciens peuvent se donner la main
Leurs bras ne sont pas occupés à produire la richesse
Que forgent d'autres mains et qui à la fin les engraisse
Tant qu'un peuple au chômage viendra mendier son gagne-pain
Patrons et politiciens peuvent se frotter les mains
Des cerveaux sous-payés, des esclaves surqualifiés
Qui bradent leur liberté à des conditions tarifées
Il n'y plus d'ouvriers mais des bataillons d'employés
Ployez sous le boulot, ça vous évitera d'cogiter
La cage est bien dorée, ouais c'est l'patron qui l'a payée
Tu crois en être un cadre ?
T'es juste un barreau bien lustré !
[Refrain]
Danse, danse la valse des friqués
Valse, valse la tête sur un piquet
[Couplet 2]
Une muse de perdue, dix muselières de retrouvées
Les réacs et les financiers voudraient nous bâillonner
Ils nous vendent du rêve tout cuit, tout prêt à consommer
C'est pas pour notre bien, non c'est pour mieux nous assommer
Ça estourbit à tour de bras dans les grandes surfaces
A coups de marge, de TVA, ça matraque la masse
On sacrifie l'esprit sur l'autel de nos appétits
Paraît-il que c'est bon pour faire tourner l'économie
Et dans les bureaux de tabac, quand les gueux font la queue
Ça sert à enrichir l’État via la Française des jeux
Miser sur la misère de ces prolétaires qui espèrent
C'est la meilleure manière
Pour faire partie des millionnaires
[Couplet 3]
Des juges à particule et des ministres de chez Rothschild
Font la chasse aux fraudeurs comme à des faisans de Colchide
Mais l'odeur de l'argent chez les délinquants en col blanc
Ne les dérange pas tant que chez ces salauds d'indigents
Car ce qui plombe le pays, c'est les allocations
Elles ne sont pas réinvesties comme les stocks-options
Elles ne permettent pas d'acheter le luxe à la française
Mais juste de payer son loyer à un rentier obèse
Allez ! Engraissez-vous, on n'sait pas d'quoi demain sera fait
Allez ! C'est le moment de gonfler vos notes de frais
Allez ! Embrassez-vous, régalez-vous, faites bombance
Et entubez qui vous voudrez
Tu la sens ma finance ?
Pour que le bourgeois continue de ne pas avoir faim
Patrons et politiciens peuvent se donner la main
Leurs bras ne sont pas occupés à produire la richesse
Que forgent d'autres mains et qui à la fin les engraisse
Tant qu'un peuple au chômage viendra mendier son gagne-pain
Patrons et politiciens peuvent se frotter les mains
Des cerveaux sous-payés, des esclaves surqualifiés
Qui bradent leur liberté à des conditions tarifées
Il n'y plus d'ouvriers mais des bataillons d'employés
Ployez sous le boulot, ça vous évitera d'cogiter
La cage est bien dorée, ouais c'est l'patron qui l'a payée
Tu crois en être un cadre ?
T'es juste un barreau bien lustré !
[Refrain]
Danse, danse la valse des friqués
Valse, valse la tête sur un piquet
[Couplet 2]
Une muse de perdue, dix muselières de retrouvées
Les réacs et les financiers voudraient nous bâillonner
Ils nous vendent du rêve tout cuit, tout prêt à consommer
C'est pas pour notre bien, non c'est pour mieux nous assommer
Ça estourbit à tour de bras dans les grandes surfaces
A coups de marge, de TVA, ça matraque la masse
On sacrifie l'esprit sur l'autel de nos appétits
Paraît-il que c'est bon pour faire tourner l'économie
Et dans les bureaux de tabac, quand les gueux font la queue
Ça sert à enrichir l’État via la Française des jeux
Miser sur la misère de ces prolétaires qui espèrent
C'est la meilleure manière
Pour faire partie des millionnaires
[Couplet 3]
Des juges à particule et des ministres de chez Rothschild
Font la chasse aux fraudeurs comme à des faisans de Colchide
Mais l'odeur de l'argent chez les délinquants en col blanc
Ne les dérange pas tant que chez ces salauds d'indigents
Car ce qui plombe le pays, c'est les allocations
Elles ne sont pas réinvesties comme les stocks-options
Elles ne permettent pas d'acheter le luxe à la française
Mais juste de payer son loyer à un rentier obèse
Allez ! Engraissez-vous, on n'sait pas d'quoi demain sera fait
Allez ! C'est le moment de gonfler vos notes de frais
Allez ! Embrassez-vous, régalez-vous, faites bombance
Et entubez qui vous voudrez
Tu la sens ma finance ?