Déraison Funèbre by Empo Lyrics
[Zéro Dehors]
Il y a bien une chose dont nous sommes tous sûrs
C'est qu’à la fin de nos jours, c’est la mort qui susurre
Elle rôde un peu partout, elle va, elle s’abandonne
Si certains la caressent, la voilà qui ronronne
Elle nous prend dans ses bras, nous console comme elle peut
Elle ne prend qu’un aller, un billet pour les cieux
Mort, mort, où es-tu ?
Tapie au fond d’un puits ? Planquée dans un sous-bois ?
Mort, mort, entends-tu
Cette foule de gens qui crient en entendant tes pas ?
[Empo]
Je veux mourir et qu’on siphonne mon corps
Imbibé pour des millénaires et plus encore
Un fût de chêne comme cercueil, à l’ombre d’une feuille
De vigne, « Il est des nôtres » sera mon chant du cygne
Et si je saigne, amène un calice, que je t’enseigne
Que ceci est mon sang versé pour que vos lèvres baignent
Mais que les miennes trempent jusqu’à ma dernière crampe
Que jusqu’à mon tombeau, je ne marche pas, je rampe
Mort, mort, où es-tu ?
Mort, mort, où es-tu ?
[Zéro Dehors]
Elle n’est pas que malheurs, elle fait naître l’amour
Dans nos vies incertaines, jour après jour
C’est notre ultime cible, parfois nous laissant le temps
D’apprécier le voyage, humant l’air du temps
Elle est le point final d’une histoire sans fin
À terme dose létale de chaque nouveau chemin
Mort, mort, que fais-tu ?
Ton rôle est bien ingrat, on n’y coupera pas
Mort, mort, entends-tu
Les larmes qui ruissellent quand tu joues de la pelle ?
[Empo]
De la cave au caveau, que ma route soit brève
Que le breuvage abrège mes souffrances et que je crève
La main sur le verre et l’âme soulevée
Comme à la messe où le vin fait que la masse est lavée
Faites une prière, et vite ! qu’on me mette en bière !
Oui, qu’on me mette en terre sur un coteau en bord de mer
Inhumé au pied d’un cep, je fertiliserai le sol
De ma sève alcoolisée par tant de picole
Mort, mort, où es-tu ?
Mort, mort, où es-tu ?
[Zéro Dehors]
Elle apprécie la vie plus que nous le pensons
Elle inspire les poètes, n’est point humiliation
Elle arrive sans bruit, elle répand son silence
Faisant naître des cris comme ceux de nos naissances
On aimerait l’éviter mais elle est déjà là
Prête à nous accueillir dans le pli de ses draps
Mort, mort, où es-tu ?
Cachée derrière la porte ? Couchée sur le sofa ?
Mort, mort, pourrais-tu
Faire une pause à midi, mettre en sourdine ton glas ?
[Empo]
Ici s’achève cette déraison funèbre
Quelques rimes et deux-trois verres avant d’gagner les ténèbres
Car je veux mourir et qu’on siphonne mon corps
En attendant, j’boirais bien quelque chose qui revigore
Il y a bien une chose dont nous sommes tous sûrs
C'est qu’à la fin de nos jours, c’est la mort qui susurre
Elle rôde un peu partout, elle va, elle s’abandonne
Si certains la caressent, la voilà qui ronronne
Elle nous prend dans ses bras, nous console comme elle peut
Elle ne prend qu’un aller, un billet pour les cieux
Mort, mort, où es-tu ?
Tapie au fond d’un puits ? Planquée dans un sous-bois ?
Mort, mort, entends-tu
Cette foule de gens qui crient en entendant tes pas ?
[Empo]
Je veux mourir et qu’on siphonne mon corps
Imbibé pour des millénaires et plus encore
Un fût de chêne comme cercueil, à l’ombre d’une feuille
De vigne, « Il est des nôtres » sera mon chant du cygne
Et si je saigne, amène un calice, que je t’enseigne
Que ceci est mon sang versé pour que vos lèvres baignent
Mais que les miennes trempent jusqu’à ma dernière crampe
Que jusqu’à mon tombeau, je ne marche pas, je rampe
Mort, mort, où es-tu ?
Mort, mort, où es-tu ?
[Zéro Dehors]
Elle n’est pas que malheurs, elle fait naître l’amour
Dans nos vies incertaines, jour après jour
C’est notre ultime cible, parfois nous laissant le temps
D’apprécier le voyage, humant l’air du temps
Elle est le point final d’une histoire sans fin
À terme dose létale de chaque nouveau chemin
Mort, mort, que fais-tu ?
Ton rôle est bien ingrat, on n’y coupera pas
Mort, mort, entends-tu
Les larmes qui ruissellent quand tu joues de la pelle ?
[Empo]
De la cave au caveau, que ma route soit brève
Que le breuvage abrège mes souffrances et que je crève
La main sur le verre et l’âme soulevée
Comme à la messe où le vin fait que la masse est lavée
Faites une prière, et vite ! qu’on me mette en bière !
Oui, qu’on me mette en terre sur un coteau en bord de mer
Inhumé au pied d’un cep, je fertiliserai le sol
De ma sève alcoolisée par tant de picole
Mort, mort, où es-tu ?
Mort, mort, où es-tu ?
[Zéro Dehors]
Elle apprécie la vie plus que nous le pensons
Elle inspire les poètes, n’est point humiliation
Elle arrive sans bruit, elle répand son silence
Faisant naître des cris comme ceux de nos naissances
On aimerait l’éviter mais elle est déjà là
Prête à nous accueillir dans le pli de ses draps
Mort, mort, où es-tu ?
Cachée derrière la porte ? Couchée sur le sofa ?
Mort, mort, pourrais-tu
Faire une pause à midi, mettre en sourdine ton glas ?
[Empo]
Ici s’achève cette déraison funèbre
Quelques rimes et deux-trois verres avant d’gagner les ténèbres
Car je veux mourir et qu’on siphonne mon corps
En attendant, j’boirais bien quelque chose qui revigore