Je noublie pas by Eli Mc Lyrics
A l'heure où tout se perd, je jure que j'oublie rien
Quand d'autres passent leur chemin comme sur un coup de tête
Tout commence un huit décembre, sous un soleil un peu froid
Celui qui donnera l'allure, et la couleur de ma voix
J'sais pas s'y avait du sens à c'que j'arrive ici
Dans cet amour partagé, celui qui semblait invincible
Pourquoi moi plutôt qu'un autre, c'est la question qu'on oubliera
Dans cette peur de grandir et ces choses qu'on nous dit pas
C'est fou comme on fusionne avec la vie
Quand tout semble désordre, qu'on se doit de forger notre propre avis
On se fabrique des gants de fer au fond du bac à sable
Et plus tard, c'est les miettes du gâteau qu'on ramassera
Quel qu'il soit le monde est notre première maison
Il nous permet de bâtir notre première prison
Souvent j'oublie ce que j'aurais pu faire
Je pense à c'que je suis, un soldat de plus dans la fourmilière
J'oublie pas mon éthique quand j'ai le moral à zéro
Et l'étiquette encrée dans vos coeur et vos cerveaux
On est des numéros sur un papier
Pas vraiment prêts à se prêter au jeu dans lequel on est embarqué
Moi j'oublie pas mes peurs, bien loin de votre hérésie
Car tout ça constitue le contenu de mes récits
Je n'oublie pas non plus les larmes d'enfant que j'ai versé
Les sentiments que j'ai touchés, que j'ai finalement enfermés
J'oublie pas les nuits blanches et mon stylo qu'j'ai fait pleurer
A noircir le cahier de rimes comme s'il en pleuvait
A m'répéter que rien ici ne porte ma signature
Que je n'possède rien sinon les sentiers de mon écriture
J'oublie pas l'amitié puis sa dégradation
Cette sensation de n'appartenir à aucune nation
J'oublie pas les leçons, mais pas celles de l'école
Celle qui racole les esprits pour instaurer son protocole
J'ai souvent oublié que j'ai grandis trop vite
A torpiller mes rêves comme s'ils pouvaient devenir possible
Trouver l'avenir hostile fait partie de nos habitudes
Et taciturnes sont mes couplet s'il s'agit de nos certitudes
La plume comme accessoire, on oublie vite hier
Derrière la visière y'a toujours quelqu'un sur la civière
Je préfère me souvenir, j'suis même hantée par ça
Une partie d'moi pousse ici, mais mon coeur est planté là bas
On apprend la douleur sur le terrain
Mais on apprend à voir plus loin quand on tient un livre entre ses deux mains
Paraît qu'en rappant c'texte, j'ai le rôle de MC
Mais je n'prétends pas être le maître de quoi que ce soit ici
Il m'reste que ça, vous croyez quoi, on maitrise que dalle
J'ai envie d'rien, pas même d'un plan d'carrière à deux balles
Je me souvient en écrivant ces 48 mesures
Et si le temps veut bien, y'en aura quelques millier de plus
Quand d'autres passent leur chemin comme sur un coup de tête
Tout commence un huit décembre, sous un soleil un peu froid
Celui qui donnera l'allure, et la couleur de ma voix
J'sais pas s'y avait du sens à c'que j'arrive ici
Dans cet amour partagé, celui qui semblait invincible
Pourquoi moi plutôt qu'un autre, c'est la question qu'on oubliera
Dans cette peur de grandir et ces choses qu'on nous dit pas
C'est fou comme on fusionne avec la vie
Quand tout semble désordre, qu'on se doit de forger notre propre avis
On se fabrique des gants de fer au fond du bac à sable
Et plus tard, c'est les miettes du gâteau qu'on ramassera
Quel qu'il soit le monde est notre première maison
Il nous permet de bâtir notre première prison
Souvent j'oublie ce que j'aurais pu faire
Je pense à c'que je suis, un soldat de plus dans la fourmilière
J'oublie pas mon éthique quand j'ai le moral à zéro
Et l'étiquette encrée dans vos coeur et vos cerveaux
On est des numéros sur un papier
Pas vraiment prêts à se prêter au jeu dans lequel on est embarqué
Moi j'oublie pas mes peurs, bien loin de votre hérésie
Car tout ça constitue le contenu de mes récits
Je n'oublie pas non plus les larmes d'enfant que j'ai versé
Les sentiments que j'ai touchés, que j'ai finalement enfermés
J'oublie pas les nuits blanches et mon stylo qu'j'ai fait pleurer
A noircir le cahier de rimes comme s'il en pleuvait
A m'répéter que rien ici ne porte ma signature
Que je n'possède rien sinon les sentiers de mon écriture
J'oublie pas l'amitié puis sa dégradation
Cette sensation de n'appartenir à aucune nation
J'oublie pas les leçons, mais pas celles de l'école
Celle qui racole les esprits pour instaurer son protocole
J'ai souvent oublié que j'ai grandis trop vite
A torpiller mes rêves comme s'ils pouvaient devenir possible
Trouver l'avenir hostile fait partie de nos habitudes
Et taciturnes sont mes couplet s'il s'agit de nos certitudes
La plume comme accessoire, on oublie vite hier
Derrière la visière y'a toujours quelqu'un sur la civière
Je préfère me souvenir, j'suis même hantée par ça
Une partie d'moi pousse ici, mais mon coeur est planté là bas
On apprend la douleur sur le terrain
Mais on apprend à voir plus loin quand on tient un livre entre ses deux mains
Paraît qu'en rappant c'texte, j'ai le rôle de MC
Mais je n'prétends pas être le maître de quoi que ce soit ici
Il m'reste que ça, vous croyez quoi, on maitrise que dalle
J'ai envie d'rien, pas même d'un plan d'carrière à deux balles
Je me souvient en écrivant ces 48 mesures
Et si le temps veut bien, y'en aura quelques millier de plus