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Lyrify.me

Dans ce truc freestyle by Edgar Sekloka Lyrics

Genre: rap | Year: 2015

Dans ce truc que t’écoutes
Y a mon crayon et des mots
Pas d’chef d’orchestre mais un clavier électro/
Un sample avec un look sal nauséeux
À l’image du globe
Un son d’miséreux contre les héros à la Jarod
Lyrics crades/ ici en self-services
Mes écrits ont les dents
Jaune couleur/ j’déverse ma Peace
Love et cetera, j’agis comme un fou, j’te jure/
Vu qu’ils ont des oreilles, j’fais des concerts face au mur/
La solitude est comme pour toi, souvent sur moi
Chômeur, j’ai même eu droit à la déprime pour l’emploi
Douleur récurrente donc on s’y apparente
La religion j’y crois pas
Y a qu’avec Voulzy que Marie est galante/
Société du réussir créée une élite de ratés
La vie m’échappe, je suis mort depuis que je l’ai constaté
Au centre du monde libre/ y a l’ennemi de côté
Les stars d’la capitale viennent des provinces et des bas quartiers, cibles
De médias/ qui les criblent de clichés
Et quand on m’regarde, j’ai l’impression/ qu’on veut m’afficher
Sur la défensive j’suis une zone sensible à moi seul/
Cœur en béton à force d’embrasser l’macad-âme sœur/
Et encore j’habite le bon hémisphère
J’suis bien né comme le répètent les résidents des frontières
Tu n’passes pas le checkpoint/
Trop coupable, mon frère/
Nos téléphones ont le kit mains en l’air/
Je griffonne oublier/ sur le mémo
Mais j’m’accroche aux rêves/ j’ai pas démissionné
L’espoir/ c’est quand t’es désillusionné/
Mon mouron a l’bourdon moi j’ai des larmes qui sourient
Je danse/ zen/ malgré les furies qui m’nourrissent
Détente : sur mes ambitions j’ai fait des remises/
Quand tu n’attrapes rien, tu travailles le lâcher prise
Que des Geez Noirs comme le Sud à la gare du Nord
Si un jour j’réalise un film, j’veux un décor d’oxymores/
Des punks en costard, des endettés à Clearstream/
Des hommes Femen et des exclus en mainstream/
Le poids d’nos paradoxes sur les épaules
Des loosers comme les autres, c’est la vérité d’nos icones
Show business faune/ que des fauves
Quand personne ne s’aime/ personne ne te sauve
Et on rame, on compose/ avec nos galères abyssales
Réjouis-toi/ y aura du soleil à mi stade