Toujours les mêmes qui trinquent by Davodka Lyrics
[Intro]
« -Pourquoi buvez-vous?
-La question m’a déjà été posée monsieur le proviseur
-Probablement par des gens qui vous aiment bien
-Probablement. Je croyais que vous étiez un homme ennemi des questions
- C’est exact, je préfère les réponses. »
[Couplet 1]
À l’approche d’la trentaine une sale rengaine, on fait face à tant de peine
Les soucis ça t'rend terne, y’a qu’les idées noires qui éclairent ma lanterne
On fête tous nos défaites, c’est pour ça qu’on est tous à faire la bringue
Moi j’suis pas un artiste, un artisan, j’fais tout avec un rien
Arrachez-vous la palme, mais lâchez-moi la grappe
Pour pas tomber dans l’oubli beaucoup d’MCs sont passés à la trappe
Le rap, la tize et moi on forme un gros trio
Des fins de mois à trimer
J’suis fatigué de jouer à cache-cache avec un proprio
Aller de l’avant j’t’avoue j’suis de ceux qui ont peur de le faire
J’aurais du taff si j’étais aussi débordé qu’mon conteneur de verre/verte
J’me souviendrai de tous ces textes grattés sur le bruit d’la foudre
De ces moments de silence cautérisés par les cris d’la foule
On transpire pour bouffer, quand certains reviennent du SPA
Pas jaloux du bonheur des autres, mais j’aimerais juste qu’on m’en réserve une part
Ce soir y’aura d’la casse, c’est d’mon humeur qu’ça dépendra
Dans ma vie c’est l’désordre pour rester dans le contexte j’me fous la tête en vrac
[Refrain :]
On a grandi dans un décor qui nous attriste tous
Loin d’être paraplégique mais c’est pas dit qu’j’me bouge
Derrière l’amour se dissimule une sale actrice de boule
Pour ça qu’on se perd
Comme un SDF face à une liste de course
On a grandi dans un décor qui nous attriste tous
Loin d’être paraplégique mais c’est pas dit qu’j’me bouge
Être autonome ça te fait les jambes sauf quand les flics te coursent
Donc j’vis sur des valeurs qui valent plus chères que celles d’un fils de bourge
[Pont :]
«-Wesh ma frère, tu viens boire ou quoi narvalow
- Bah ouais, le demi d’un demi d’un demi du demi d’un demi
-Vas y viens, viens ma frère, picole, hey...»
[Couplet 2]
Comme la plupart des gars se consolent, postés au fond du bar, j’consomme
Et ma feuille jouerait le rôle de buvard vu toutes les larmes qu’on stocke
Rechercher la tendresse, c’est foutre son cœur entre les mains d’une femme
Si l’amour rend aveugle, à une époque j’aurais eu besoin d’une canne
Quand certains se lassent de vivre, sur le coup de la rage j’te casse deux vitres
Et tout ce qui reste d’mon RSA n’est qu’une flaque de pisse
Je reste le pitre qu’on traite de pochtron, d’vaurien
J’suis comme un accident sur l’autoroute, j'pousse le bouchon trop loin
Coincé dans la baraque, j’pète un câble et les problèmes m’accablent
Un proche de plus qui part et j’me rappelle chaque fois que je mets la table
La flamme s’est éteinte, c’est l’alcool qui la rallume frère
J’arrive pas à passer le cap, comme un graffeur face à un mur vierge
Même si on croit en rien, ces quelques phases sont destinées aux potes
Car mon seul point commun avec un keuf c’est qu’j’reste fidèle au poste
Dans ce monde j’emmerde les règles, mais j’aurais dû peut-être lire la notice
Mes rêves sont dans une 'teille comme un gosse dans son liquide amniotique
[Refrain :]
[Outro :]
« -Notez bien que tout ça ne me regarde pas, j’ai peut-être un peu usé de mon droit d’ancienneté
-Y’a pas de mal
-Allez, je vous laisse en famille, vous verrez, un jour vous finirez par rêver que vous buvez. »
« -Pourquoi buvez-vous?
-La question m’a déjà été posée monsieur le proviseur
-Probablement par des gens qui vous aiment bien
-Probablement. Je croyais que vous étiez un homme ennemi des questions
- C’est exact, je préfère les réponses. »
[Couplet 1]
À l’approche d’la trentaine une sale rengaine, on fait face à tant de peine
Les soucis ça t'rend terne, y’a qu’les idées noires qui éclairent ma lanterne
On fête tous nos défaites, c’est pour ça qu’on est tous à faire la bringue
Moi j’suis pas un artiste, un artisan, j’fais tout avec un rien
Arrachez-vous la palme, mais lâchez-moi la grappe
Pour pas tomber dans l’oubli beaucoup d’MCs sont passés à la trappe
Le rap, la tize et moi on forme un gros trio
Des fins de mois à trimer
J’suis fatigué de jouer à cache-cache avec un proprio
Aller de l’avant j’t’avoue j’suis de ceux qui ont peur de le faire
J’aurais du taff si j’étais aussi débordé qu’mon conteneur de verre/verte
J’me souviendrai de tous ces textes grattés sur le bruit d’la foudre
De ces moments de silence cautérisés par les cris d’la foule
On transpire pour bouffer, quand certains reviennent du SPA
Pas jaloux du bonheur des autres, mais j’aimerais juste qu’on m’en réserve une part
Ce soir y’aura d’la casse, c’est d’mon humeur qu’ça dépendra
Dans ma vie c’est l’désordre pour rester dans le contexte j’me fous la tête en vrac
[Refrain :]
On a grandi dans un décor qui nous attriste tous
Loin d’être paraplégique mais c’est pas dit qu’j’me bouge
Derrière l’amour se dissimule une sale actrice de boule
Pour ça qu’on se perd
Comme un SDF face à une liste de course
On a grandi dans un décor qui nous attriste tous
Loin d’être paraplégique mais c’est pas dit qu’j’me bouge
Être autonome ça te fait les jambes sauf quand les flics te coursent
Donc j’vis sur des valeurs qui valent plus chères que celles d’un fils de bourge
[Pont :]
«-Wesh ma frère, tu viens boire ou quoi narvalow
- Bah ouais, le demi d’un demi d’un demi du demi d’un demi
-Vas y viens, viens ma frère, picole, hey...»
[Couplet 2]
Comme la plupart des gars se consolent, postés au fond du bar, j’consomme
Et ma feuille jouerait le rôle de buvard vu toutes les larmes qu’on stocke
Rechercher la tendresse, c’est foutre son cœur entre les mains d’une femme
Si l’amour rend aveugle, à une époque j’aurais eu besoin d’une canne
Quand certains se lassent de vivre, sur le coup de la rage j’te casse deux vitres
Et tout ce qui reste d’mon RSA n’est qu’une flaque de pisse
Je reste le pitre qu’on traite de pochtron, d’vaurien
J’suis comme un accident sur l’autoroute, j'pousse le bouchon trop loin
Coincé dans la baraque, j’pète un câble et les problèmes m’accablent
Un proche de plus qui part et j’me rappelle chaque fois que je mets la table
La flamme s’est éteinte, c’est l’alcool qui la rallume frère
J’arrive pas à passer le cap, comme un graffeur face à un mur vierge
Même si on croit en rien, ces quelques phases sont destinées aux potes
Car mon seul point commun avec un keuf c’est qu’j’reste fidèle au poste
Dans ce monde j’emmerde les règles, mais j’aurais dû peut-être lire la notice
Mes rêves sont dans une 'teille comme un gosse dans son liquide amniotique
[Refrain :]
[Outro :]
« -Notez bien que tout ça ne me regarde pas, j’ai peut-être un peu usé de mon droit d’ancienneté
-Y’a pas de mal
-Allez, je vous laisse en famille, vous verrez, un jour vous finirez par rêver que vous buvez. »